La Constitution du 18 février 2006 est la seule après l’indépendance à bénéficier de la longévité, estime Dr Marcel Wetsh’ okonda, le président du Conseil d’administration du Centre des recherches et d’études sur l’État de droit en Afrique (Creeda). Il l’a déclaré le vendredi dernier au cours de la troisième conférence académique, organisée au siège de ce centre dans la commune de Lemba.
Organisée à l’occasion du 16ème anniversaire de la constitution du pays, cette conférence était axée sur le thème: le statut d’un ancien président de la République élu en droit constitutionnel congolais.
Aux dires de Marcel Wetsh’okonda, la Constitution en vigueur suscite beaucoup d’études. C’est dans cette optique que le CREEDA s’est engagée dans la démarche visant à commenter cette loi fondamentale, article par article. »Ce chantier est très avancé, en ce jour, une partie ayant été finalisée.
D’après le professeur Joseph Kazadi, dans l’ordre juridique congolais, l’ancien président de la République élu a épuisé ses deux mandats. Il est d’office sénateur à vie et ne peut plus exercer un autre mandat.
Le président du CREEDA s’est appuyé sur l’expression de l’article de la constitution qui stipule que : le mandat du président de la République est renouvelable une seule fois. Cependant, il a précisé qu’un ancien président de la République élu ayant exercé un seul mandat est automatiquement sénateur à Vie et peut postuler encore pour un second mandat car la constitution lui autorise. Tricya MUSANSI