Crucifier les œuvres mortes de la chair et marcher selon l’esprit pour ne plus accomplir les désirs mondains. Car comme Chrétien, on est sacerdoce royal. C’est ce qui a constitué le point focal du sermon du frère Elie Shimba, à l’occasion du culte dominical du 20 février dernier à l’église Pierre Angulaire située à Moulaert dans la commune de Bandalungwa. La radio Héritage émettant à la 99.7 FM à Kinshasa a diffusé comme d’habitude la prédication du culte en temps réel.
« Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » Galates 5, 16, a indiqué le prédicateur du jour.
Les chrétiens doivent se démarquer dans leur conduite par rapport à celle des païens. Ceux qui suivent le Christ, entant que sacerdoce royal doivent avoir une certaine discipline. Il y a un processus, une procédure à franchir, des principes.
Une fois arrivée à ce stade, il faudrait dire: » Tout m’est permis mais tout n’est pas utile », a lâché le frère Shimba. Une façon d’interpeller les fidèles qu’ils ne sont pas dans l’obligation de tout faire. Une jugeote s’impose.
UN ROI EN NOTRE POSSESSION, VIVEMENT LE SACRÉ
» Nous pouvons tout faire mais nous devons le faire dans pour la gloire de Dieu parce que nous détenons un roi, nous sommes appelés des sacrificateurs par excellence au travers de la mort du Christ, nous ne pouvons pas tout faire », a-t-il réagi.
Une alerte aux chrétiens par rapport aux païens. Ces derniers se conduisent selon la vanité de leur conscience. Les chrétiens, c’est par rapport à la parole de Dieu.
Ceux qui font de la « Sequela Christi » (suite du Christ) leur priorité doivent se distinguer par rapport aux païens par leur sacré.
Observer une certaine discipline dans la conduite. Elie est resté le même, n’a pas bougé d’un iota devant 850 faux prophètes ainsi que leurs fanatiques. Pareil pour Joseph qui n’a pas succombé devant la femme de Potiphar.
Le frère Elie Shimba, a explicité que le Jésus-Christ a amené l’eau de vie à cette femme malgré le fait qu’elle a dit que les deux peuples se regardaient en chien de faïence. Point besoin d’initier un véritable dialogue. En fin de compte, Jésus a amené cette femme à la vie royale. `
» J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi », Galates 2, 20. Gloire BATOMENE