Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima Kazadi s’est entretenu, hier mercredi 2 février, avec la délégation des six confessions religieuses, venue prendre langue avec l’ensemble des membres du bureau de cette institution.
A en croire l’évêque Dodo Kamba, cette première rencontre leur a permis de savoir ce qui sey fait actuellement à la Centrale électorale. « Nous ne sommes pas venus, dit-il, voir le président Denis Kadima Kazadi, mais l’ensemble des membres du bureau qu’il dirige ainsi que ceux de la plénière pour nous imprégner de la situation actuelle en vue de nous rassurer du reste ». « Nous, hommes d’église, restons dans le cadre de nos responsabilités. Le président Denis Kadima remplit sa mission au niveau de la Ceni, en toute liberté et autonomie. Les gens aimeraient peut-être nous voir tous les jours ensemble, ce qui n’est pas faisable « , a-t-il souligné.
» Ce que nous avons eu comme rapport nous a interpellés. Nous avons voulu entendre de nos propres oreilles venant de la bouche autorisée que les élections se tiendront bel et bien dans les délais constitutionnels, impartis comme nous l’avons promis au peuple congolais. Et nous ne voulons pas qu’il y ait, en aucune raison, un quelconque glissement », a révélé le représentant des six confessions promettant de communiquer un peu plus sous peu.
Dodo Kamba s’est dit toutefois « rassurés au regard des éléments qui ont été présenté, on peut, dès lors, croire que les choses sont bien faisables à ce niveau, vu l’excellente ambiance qui règne au sein de l’équipe harmonieusement organisée. »
Dodo Kamba a promis de prendre langue avec le Gouvernement afin de solliciter son intervention. « Il y a un programme qui nous a été présenté, assorti d’un cahier de charges qui rassure du reste. Il y a des sujets sur lesquels nous allons nous attarder dans les jours qui viennent. Mais avant d’y arriver, nous allons mener une démarche auprès du gouvernement et solliciter une rencontre avec le président de la République, d’autant plus que cette situation touche aux intérêts de la nation.
« Et quand on aura tout fini, nous communiquerons le moment venus », a conclu Dodo Kamba, soulignant que les choses vont être faites de la bonne manière. Rocco NKANGA