Séoul et Washington discutent des missiles nord-coréens et des questions régionales

SEOUL, 19 jan. (Yonhap) — Le premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Choi Jong-kun, et son homologue américaine, Wendy Sherman, ont eu une conversation téléphonique ce mercredi afin de discuter des récents essais balistiques nord-coréens et ont réaffirmé les efforts de l’alliance bilatérale pour relever les défis régionaux, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères.

Les deux hauts diplomates se sont entretenus au téléphone après que Pyongyang a annoncé avoir testé lundi deux missiles à guidage tactique, marquant sa quatrième démonstration de force ce mois-ci seulement.

«Les vice-ministres ont partagé leurs évaluations de la série de lancements de missiles par la Corée du Nord et ont réaffirmé leur ouverture à toutes les options pour gérer de manière stable la situation sur la péninsule coréenne et reprendre les pourparlers avec le Nord à une date rapprochée», a rapporté le ministère dans un communiqué.

Dans un communiqué séparé, le département d’Etat a noté que Sherman avait condamné les «récents lancements de missiles balistiques de la Corée du Nord, qui étaient en violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et a discuté de la poursuite des efforts conjoints pour parvenir à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne».

L’entretien téléphonique était consécutif aux nouveaux essais d’armes de Pyongyang, y compris de deux missiles hypersoniques autoproclamés, au milieu de pourparlers de dénucléarisation au point mort.

La semaine dernière, l’administration Joe Biden a mis sur liste noire six Nord-Coréens lors de ses premières sanctions contre les essais de missiles balistiques du régime reclus, et mène une campagne au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour étendre ses propres sanctions.

Au cours de leur conversation, Choi a livré un compte rendu de ses récentes réunions avec les principaux négociateurs des pourparlers nucléaires iraniens en cours à Vienne, soulignant l’importance de la collaboration bilatérale pour rétablir l’accord nucléaire de 2015 et résoudre les problèmes liés aux avoirs gelés de Téhéran, a indiqué le ministère.

En réponse, Sherman a noté la nécessité de régler rapidement la question iranienne et a apprécié le soutien de Séoul aux efforts diplomatiques de Washington.

La Corée du Sud n’est pas directement liée à l’accord sur le nucléaire iranien, mais elle a échangé des vues avec les négociateurs alors que 7 milliards de dollars de fonds de Téhéran sont bloqués dans deux banques coréennes en vertu des sanctions américaines imposées par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.

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