Patrick Muyaya : « la Rumba est un vecteur de notre rayonnement, il nous faut nous l’approprier »

*Selon la ministre de la Culture, Catherine Katumbu Furaha, du 13 au 18 décembre à Paris, la rumba congolaise sera inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Changement de narratif au plan culturel. On y est. Plus de cent ans plus tard, la rumba congolaise enfin récompensée. Dans quelque trois jours, elle sera inscrite dans le patrimoine immatériel de l’humanité. Plus précisément du 13 au 18 décembre courant à Paris. L’annonce a été faite par la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Katumbu Furaha, au cours d’un briefing presse organisé conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, hier  jeudi 9 décembre. 

Genre musical historique, la rumba congolaise a marqué des générations, des peuples et des continents. Ce qui a fait dire au ministre de la Communication et Médias que « la rumba est un vecteur de notre rayonnement, il nous faut nous l’approprier.»

Le porte-parole des « Warriors » souligne que la culture une autre richesse de la RD Congo. «On ne regarde qu’aux mines, aux finances. On ne regarde pas trop à la culture, or la culture est l’âme de ce que nous sommes», fait savoir le ministre Muyaya.

Ainsi en prévision de cet événement historique, le ministre de la Communication et Médias, et sa collègue de la Culture, Arts et Patrimoines appellent à célébrer les efforts consentis dans le souci de voir la rumba devenir un vecteur de rayonnement culturel Rd congolais.

Selon Catherine Katumbu, plusieurs actions ont dû être menées pour en arriver là. Remerciant le Chef de l’État, le Premier ministre sans oublier tous les intervenants stratégiques du secteur pour leur implication dans la promotion de la rumba, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines confie qu’une fois installée dans ses fonctions, elle a misé sur la diplomatie culturelle, la réhabilitation de la culture, l’élaboration de la politique culturelle en plus du travail fait par ses devanciers. 

Au cours de ce face-à-face avec les hommes des médias, Catherine Katumbu a indiqué que le Gouvernement a fait du site de N’Sia Nfumu, route des esclaves congolais et site de mémoire, dans le territoire de Moanda au Kongo Central, sa priorité. 

Le ministre Patrick Muyaya considère que la rumba congolaise, de par son rôle, est un héritage de l’histoire de la musique du monde.  Le porte-parole du Gouvernement insiste sur la collaboration  qui doit exister entre son ministère,  ceux de la Culture et du Tourisme afin de promouvoir la culture du pays qui rentre dans le cadre du changement de narratif. Didier KEBONGO

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