* Après le succès de la phase pilote, le projet va étendre ses activités à une dizaine d’autres villes.
Sous la conduite de son président, le ministre d’État en charge de l’entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises, Maître Eustache M M, le comité de pilotage du Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises a adopté hier jeudi 9 décembre le Plan de travail budgété de l’année 2022.
Ce document reprend la planification des activités projetées dans le cadre de ce projet de soutien à l’entrepreneuriat productif mis en œuvre par le gouvernement, avec l’appui de la Banque mondiale.
Dans la foulée, le comité de pilotage a également validé le rapport des activités réalisées en 2020 tel que présenté par le coordonnateur de l’unité de coordination, M. Alexis Mangala. Ce rapport a été complété par un point sur l’état d’avancement des activités jusqu’à fin septembre 2021 et la restitution de la mission de supervision technique menée par la Banque mondiale de la même période.
Les membres du comité de pilotage dont le ministre d’État du Plan, la ministre du Genre et celui de la Jeunesse, après examen et adoption dudit rapport, ont formulé quelques suggestions pour le renforcement des capacités des parties prenantes au Projet, l’amélioration de l’accès des marchés du Projet aux PME locales et une bonne coordination dans l’accompagnement des PME.
Le ministre d’Etat Eustache Muhanzi a informé le comité que le PADMPME va passer à une nouvelle phase grâce à l’extension de ses activités sur une dizaine d’autres villes, avec à la clé l’amélioration de l’enveloppe de financement, tel qu’il en a reçu des assurances de la part de la Banque mondiale. En effet, le PADMPME s’exécutait jusqu’ici comme programme pilote de promotion de l’entrepreneuriat dans 4 villes (Matadi, Kinshasa, Goma et Lubumbashi). Le programme suscite un fort engouement, particulièrement après le décaissement des subventions en faveur des 430 PME ayant participé au concours des plans d’affaires, COPA. Son extension devrait conduire le gouvernement et son partenaire technique et financier, la Banque mondiale, à intégrer au moins une dizaine de villes supplémentaires. DK