L’évangéliste Elie Shimba : «Point de salut en autre nom si ce n’est en Jésus-Christ»

« Point de salut en aucun autre nom si ce n’est en Jésus-Christ de Nazareth. C’est le seul nom qui sauve les chrétiens, les hommes sur cette terre« . Telle est la crème du sermon de l’évangéliste Elie Shimba, le dimanche 19 décembre à l’église Pierre Angulaire de Moulaert dans la commune de Bandalungwa. Cet enseignement a été diffusé, comme à l’accoutumée, sur les antennes de la radio Héritage (99.7 FM) émettant de Kinshasa. 

Le sous-thème du dimanche dernier à l’église Pierre Angulaire, membre de la 8ème Communauté des églises de Pentecôte de l’Afrique centrale (CEPAC)/Église du Christ au Congo (ECC) était intitulé :«Point de salut en aucun autre nom si ce n’est en Jésus-Christ» tiré des Actes des Apôtres 4,12. 

Il était question, avant tout, d’un aperçu général de la personne de Siméon, ce vieil homme qui n’est pas à confondre avec Siméon, fils de Jacob et de Léa.  Siméon auquel on fait allusion  s’est démarqué au travers de Jérusalem par sa conduite, sa façon de servir Dieu. C’est un homme pieux et juste.

«Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d`Israël, et l`Esprit Saint était sur lui.

Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu‘il ne mourrait point avant d‘avoir vu le Christ du Seigneur.

Il vint au temple, poussé par l‘Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi. Il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut» Luc 2, 25-30. 

Partant de cette référence biblique, il se dégage trois phases dans ce récit. D’abord la phase prophétique, puis la phase d’accomplissement enfin la phase d’attente. 

En ce qui concerne la phase prophétique, Siméon avancé en âge gardait toujours l’espérance de la promesse de Dieu. Ce vieux avait entendu certaines révélations, prophéties au sujet du Christ car il était divinement averti. Il repassait ces choses dans le cœur et voudrait voir ce qui proviendrait de Bethléem.

«Et toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite parmi les villes de Juda. De toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël. Et dont l’origine remonte aux temps anciens. Aux jours de l’éternité», Michée 5, 2. 

L’évangéliste Shimba, a également peint Siméon comme un homme habitué aux souffrances, méprisé, abandonné à son triste sort. 

Ainsi il attendait la consolation d’Israël qui était annoncé depuis les temps anciens. Donc pas moyen de mourir sans la voir. 

S’agissant de la phase d’accomplissement, c’est quand il prit l’enfant Jésus entre ses bras qu’il bénit Dieu et demanda de s’en aller étant donné qu’il a vu le Salut. 

VOIR LE CHRIST ET LE RECEVOIR, LA MORT, LA VOIE INÉLUCTABLE

Voir Christ et le recevoir, condition sine qua non pour faire certaines déclarations. La paix est de mise dans le cœur raison pour laquelle, il a demandé la mort sans avoir peur. Pas question pour lui de craindre le dernier soupir. 

«Chers fidèles. Nous sommes tous des pèlerins sur terre. Nous serons obligés de la quitter tous», a rappelé le prédicateur. La mort est la porte d’entrée pour voir le Seigneur. 

En Siméon habitait toute la plénitude de la divinité. Il a cru en Jésus-Christ en le voyant et le recevant. 

Aucun salut n’est effectif sans le nom de Jésus. Il est le consolateur des cœurs meurtris, des affligés. 

Esaïe 61, 1 en est l’illustration.

«L’esprit du Seigneur, l’Éternel est sur moi car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé pour proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance». 

La dernière phase est celle d’attente. Il s’agit d’attendre le retour imminent du Christ en vue de partir avec lui. Celui qui était mort, ressuscité, monté, est allé préparer une place après la construction pour revenir et prendre l’église.

SE BATTRE POUR ARRACHER UNE PLACE AU ROYAUME DE DIEU

Le cheval de bataille pour tout chrétien est de se battre pour se tailler une place dans le Royaume de Dieu. C’est le seul endroit sûr pour passer son éternité, persévérer dans la crainte de Dieu, garder la flamme de l’esprit, être assidu au temple.

Le thème du mois de décembre à l’Eglise Pierre Angulaire tenue de main jointe par le Berger Flory Kabange Numbi est : «Car mes yeux ont vu ton salut que Dieu a préparé devant tous les peuples». Luc 2, 30. Gloire BATOMENE

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