Les fidèles saluent la réouverture de la paroisse Ste Thérèse

Fermée pendant plus de trois mois, la  paroisse sainte Thérèse de la mission catholique Mapangu, province ecclésiastique du Bandundu,  a repris du service à la faveur du décret portant rémission des peines, signé le 21 décembre finissant par Mgr José Moko Ekanga, évêque d’idiofa. Cette décision donne ainsi l’aval à la reprise de toutes les activités pastorales depuis plusieurs mois suspendues. C’est par des acclamations et des cris de joie que les fidèles ont accueilli la nouvelle de la réouverture de leur paroisse.

 Le décret de l’évêque d’idiofa, Mgr José Moko Ekanga est finalement tombé  à la veille de Noël, et considéré comme un cadeau  »du père Noël aux enfants ».  L’évêque d’idiofa estime que le manque de sacrements a affecté les fidèles qui ont sollicité sa clémence. C’est ainsi qu’il décrète  » la rémission gracieuse des peines infligées et l’ouverture de la paroisse Sainte Thérèse de Mapangu: toutes les activités pastorales peuvent reprendre ». Par le même décret, Mgr José Moko nomme l’abbé Rodin Kambambe à la fonction d’administrateur paroissial. Avec la réouverture de l’église, le décret précise que  »les sacrements et les sacramentaux peuvent désormais être administrés et les fidèles peuvent reprendre toutes les activités liées à la vie de foi ». Enfin le décret autorise  »le nouvel administrateur à mettre en place un nouveau conseil pastoral en évitant de reconduire un seul des membres de l’ancienne équipe ».

On rappelle que la paroisse Sainte Thérèse a été fermée le 17 septembre dernier. D’après le décret de fermeture, l’évêque reprochait aux fidèles selon ses propres termes  »les délits contre les autorités ecclésiastiques, la liberté de l’église et le délit de sacrilège ».

Pendant toute la période de sa fermeture, l’église avait gardé un silence radio. Le conseil paroissial avait été dissout et les membres déchus et inéligibles pendant trois ans. L’Abbé Rodin Kambambe avait été autorisé à dire la messe uniquement dans la chapelle des sœurs et les autres fidèles ne pouvaient franchir la porte. DINA BUHAKE

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