Le premier président de la Cour de Cassation impliqué ni de loin ni de près

Il circule depuis quelques jours des rumeurs sur les réseaux sociaux faisant état de l’implication du premier président de la Cour de Cassation, David-Christophe Mukendi Musanga, dans la libération de l’ancien ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (Epst), Willy Bakonga.

Par voie d’un document ayant force de mise au point,  hier mardi 30 novembre, le cabinet du premier président de la Cour de Cassation dément vertement l’information qu’il juge infondée. Aussi,  met en garde les auteurs de ces allégations sans preuves avant de promettre des poursuites judiciaires en cas de persistance.

Aussi curieux que cela puisse paraître, ces textes publiés sur les réseaux sociaux attribuent cette sortie de prison de Willy Bakonga au procureur général près la Cour de Cassation en attachant à cette fonction plutôt le nom et la photo du premier président de cette haute juridiction de l’ordre judiciaire.

« Willy Bakonga a été jugé et condamné par la Cour de Cassation. Le travail des juges de cette juridiction s’arrête là. Le rôle de cette juridiction n’est pas de libérer les détenus. Le premier président de la Cour de Cassation n’est ni de près, ni de loin concerné par cette folle rumeur qui circule sur les réseaux sociaux au sujet der la libération de Willy Bakonga», martèle le cabinet du Premier président de la Cour de Cassation.

Et d’ajouter :  A moins que ce soit fait à dessein dans l’intention de nuire à sa réputation. Le juge David-Christophe Mukendi Musanga est premier président de la Cour de cassation. Il n’est pas procureur général près cette juridiction. Celui qui occupe la fonction du procureur général du parquet près la Cour de Cassation est plutôt le haut magistrat Victor Mumba.

« Que cela soit clair. David-Christophe Mukendi Musanga est le premier président de la Cour de Cassation. Il n’a jamais été procureur général près cette juridiction. Comme souligné ci-haut, il n’est aucunement impliqué dans le processus de libération de Willy Bakonga. Les auteurs de ces fausses informations sont donc appelés à arrêter sous peine des poursuites judiciaires».

Willy Bakonga a été libéré le jeudi 25 novembre dernier à la suite d’une mesure de grâce présidentielle du 28 juillet 2021. 

On rappelle que l’ancien ministre de l’EPST  a été condamné à 3 ans et 6 mois de prison et d’une amende de 80.000 USD pour blanchiment de capitaux. Arrêté à Brazzaville en compagnie de son fils, Willy Bakonga  a été jugé en procédure de flagrance pour transfert d’argent salé et dissimulation des fonds (33.500 USD) cachés dans ses valises découverts par les services de migration de ce pays voisin à la RDC. Orly-Darel NGIAMBUKULU

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