Le « Polisario » reconnaît que la « Rasd » n’est pas un Etat

Poussé dans ses derniers retranchements, le « polisario » a reconnu, lundi à Paris par la voie de son soi-disant « ministre des territoires occupés et de la diaspora sahraouie », Mustapha Sidi El Bachir, qu’il n’est et n’a jamais été un Etat et que la prétendue « rasd » n’est qu’une entité chimérique.

Ce faux « ministre » a ajouté, dans une déclaration prononcée lors d’une rencontre à la capitale française, qu’il n’est lui-même qu’un « réfugié enregistré dans le département de Mahbes« .

« Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas ministre« , a-t-il confessé, ajoutant qu’il faut être « réaliste » et admettre que les soi-disant « ministre des affaires étrangères Mohamed Salem Ould Salek, et premier ministre, Bouchraya Hammoudi Beyoun, ne l’ont jamais été« .

Il a, de surcroît, révélé que le dénommé Brahim Ghali, chef des milices séparatistes du « polisario », n’est qu’un « réfugié enregistré sous le nom de Ghali Seyyed Mustapha« , notant que l’Agence des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) ne le considère guère comme « chef d’Etat« .

C’est une réalité indéboulonnable que la « rasd » est une illusion aux yeux de la communauté internationale et des Nations-unies, mais c’en est une autre quand le « polisario » lui-même le reconnaît expressis verbis. maroc-diplomatique.net/

Un aveu qui interpelle l’UA

L’aveu du séparatiste Mustapha Sidi El Bachir ne change rien à la réalité historique, sociologique et juridique. A savoir la marocanité du Sahara. Le mérite – si mérite il y a – de la déclaration de ce « pseudo ministre« , c’est qu’il devrait interpeller l’Union africaine dont l’ancêtre l’OUA a admis en son sein un parfait non Etat. Comment conférer le statut de pays membre à une organisation dépourvue de tous les attributs d’un Etat ? Comment peut-on sacrifier la charte de l’organisation panafricaine sur l’autel de la guerre froide ?

A l’UA de se ressaisir

L’Afrique ne saurait se payer le luxe de laisser ce conflit artificiel parasiter la nécessaire intégration du Continent. A l’instar de la quasi-totalité de la Communauté internationale, l’UA se mettrait en phase avec l’histoire, le droit international et la dynamique positive en cours en considérant le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine comme unique base sérieuse et réaliste de règlement du différend régional autour du Sahara.

Il y va quelque part de la crédibilité même de l’Organisation panafricaine.             José NAWEJ

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