La Coalition nationale pour la Cour Pénale internationale de la RDC (CN-CPI/RDC) appelle, à travers un mémorandum, le président de l’Assemblée nationale au respect strict de la légalité dans le processus de renouvellement des membres de la Commission nationale pour les droits de l’homme (CNDH). Ce, conformément aux dispositions de la Constitution de la RDC, spécialement en son article 27. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse, tenue hier mercredi 22 décembre à Kinshasa.
Pour le coordonnateur national de la CN-CPI/RDC, Pax André Marie Kito Masimango, ce mémorandum est adressé au speaker de la Chambre en vue d’obtenir le respect des lois de la République pour refléter son identité clairement affichée aux termes de l’article premier alinéa 1 de la Constitution.
«En effet, la CN-CPI/RDC s’est basée sur la lettre du président de l’Assemblée Nationale référencée 007/RDC/AN/CP/MNPC/SLM/MNT/12/2021 du 06 décembre 2021 adressée au modérateur et porte-parole du Consortium des Organisations non gouvernementales des droits de l’homme (CONGDH), dont l’objet portait sur le renouvellement des membres de la CNDH, où il a été demandé à ce dernier d’apprêter les dossiers des candidats à déposer le moment venu», a déclaré le Coordonnateur national Masimango.
Ainsi, la CN-CPI/ RDC a formulé 3 recommandations à l’endroit du président de la Chambre basse du Parlement. Primo, de veiller au respect de la légalité dans le processus de désignation des membres de la CNDH. Secundo, de veiller à un processus inclusif qui implique aussi les organisations en provinces. Enfin, d’organiser une réunion interinstitutionnelle Assemblée Nationale-CNDH pour déclencher un processus crédible. Associer à cette réunion, les experts juristes de la société civile et les partenaires au développement.
La CN-CPI/RDC, regroupe plus de 700 ONG de l’ensemble de la RDC, œuvrant essentiellement pour les droits humains et la justice pénale internationale. Tricya MUSANSI