La chorale «Les petits enfants de Thomas» a agrémenté la Noël à la paroisse St Apollinaire

La nouvelle paroisse St Apollinaire, située dans le quartier Plateau 2, dans la commune de Mont Ngafula, a connu des moments vibrants, lors de la célébration de Noël, le samedi 25 décembre dernier, avec la prestation  de la chorale «Les petits enfants de Thomas», une initiative du professeur Gabriel Kwambamba.

Cette chorale, bâtie par Gabriel Kwambamba, en mémoire de son défunt père et chantre Thomas Kwambamba, est essentiellement composée d’enfants dont l’âge varie entre 8 et 12 ans.  Ces jeunes talentueux ont émerveillé les fidèles de cette église, de nombreux mélomanes présents, ainsi que le curé et autres responsables de la paroisse qui ont assisté à cette fête pour encourager la jeunesse.

Ce concert de Noël a connu trois moments forts.  La première partie était consacrée aux chansons de Noël. La seconde aux anciens succès où les enfants ont interprété par exemple «Bolingo ya biso» de Lucie Eyenga et «Fetiche» de Tabu Ley.  Et enfin, la troisième partie, très émouvante, a consisté en l’interprétation des chansons culturelles, prisées de jeunes artistes talentueux de la ville de Kenge, dans la province du Kwango.

Pour l’initiateur du groupe «Les petits enfants de Thomas », cette chorale est aussi un groupe artistique «parce que les enfants fredonnent non seulement des chansons chrétiennes, mais ils interprètent aussi des anciens  succès des années 50. Ils interprètent aussi certaines chansons de petits chanteurs de Kenge.  Nous voulons faire de cette petite paroisse, comme vous l’avez remarqué nous sommes encore en chantier, c’est un petit Bethléem, nous voulons faire de la paroisse St Apollinaire, le bastion de la redynamisation de la culture, à travers la jeunesse. »

La particularité de cette chorale, poursuit-il,  est que ces enfants ont la capacité de chanter, non seulement à l’église mais aussi d’interpréter de vieilles gloires comme Lucie Eyenga, Tabu Ley, etc.                  «A travers ces enfants, explique Gabriel Kwambamba, nous voulons donner une chance à notre culture, une chance à notre musique.  Nous voulons que les enfants puissent retrouver la valeur, les thématiques, les chansons poétiques, des chansons où il y avait vraiment de l’écriture ».               « Et à travers ces enfants, conclut-il, on aura sans doute d’autres mouvements de ce genre à travers la ville, à travers tout le pays, pour donner une nouvelle vie au succès ou au talent qui sont enfouis dans nos maisons. »  Rocco NKANGA

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