La Commission économique pour l’Afrique (CEA) et Afreximbank sont déterminées à contribuer à la production des batteries électriques en République démocratique du Congo. C’est dans cette optique qu’une délégation de ces deux entités a échangé hier mercredi 15 décembre avec le chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine.
Mme Songwe, secrétaire exécutive de la CEA, a indiqué ceci à la presse: « Nous sommes venus parler avec le chef de l’État du projet de produire des batteries électriques en RDC. Ce projet avait été discuté au business forum qui s’est tenu, il y a près de trois semaines, à Kinshasa« .
Selon elle, le Président Tshisekedi leur a accordé une échéance de trois mois pour revenir avec des manifestations concrètes pour le lancement dudit projet, un projet porteur d’emplois et qui va créer la prospérité en Rdc.
Elle a également indiqué que ce projet rejoint la Zlecaf et qu’il va se réaliser étant donné qu’il y a 80% de la part du marché du cobalt mondial entre la RDC et la Zambie.
Pour sa part, le représentant d’Afreximbank a promis que son groupe, en tant que partenaire financier, allait mobiliser 500 millions de dollars.
Le DG a.i du FPI a aussi pris part à cette réunion. Il y était invité par le chef de l’État afin de lui permettre de rencontrer la délégation de l’Afreximbank avec laquelle son institution est en négociation pour obtenir des financements afin de réaliser les grands travaux dans le Kasaï.
Selon lui, le Président Félix Tshisekedi a réussi à lever le blocage qui persistait dans le financement par Afreximbank au sujet du taux d’intérêt.
Grace à l’intervention du chef de l’État, Afreximbank a revu son taux d’intérêt au même titre que celui utilisé par les banques locales.
C’est pour dire que bientôt, Afreximbank va libérer le financement en faveur du FPI. Yves KALIKAT