Le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, vient de nommer, sur ordonnance présidentielle, le nouvel administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignements ( ANR), le professeur Jean Hervé Mbelu, ainsi que son adjoint, Robert Bindele.
Administrateur général adjoint de l’ANR depuis 2 ans, il succède à bsin ancien titulaire Justin Inzun Kakiak, qui lui était ancien numéro 2 de Kalev Mutond, sous sanction de l’UE et toujours en cavale.
Qui est Jean Hervé Mbelu ?
Des sources contactées par CONGOPROFOND.NET renseignent que le nouveau promu venait de défendre sa thèse de doctorat en Sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Ancien vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, professeur associé à l’Unikin, il est originaire de Kabeya-Kamuanga dans le Kasaï Oriental.
Avant d’entrer activement en politique, Jean-Hervé Mbelu Biosha fut assistant à l’Université de Kinshasa et militant des Droits de l’Homme. Il a œuvré activement dans la société civile qu’il a représenté au Dialogue Intercongolais.
Il a été désigné député national en 2003 pour le compte de la Société civile lors de la transition congolaise de 2003 à 2006. Il sera par la suite nommé vice-gouverneur chargé des questions économiques et financières de la Province Ville de Kinshasa.
Il a été conseiller au ministère de l’Économie nationale et du Commerce et expert des questions politiques et sécuritaires pour le compte du Gouvernement de la République démocratique du Congo.
Créée officiellement le 11 janvier 2003, l’Anr a pour missions :
la recherche, la centralisation, l’interprétation, l’exploitation et la diffusion des renseignements politiques, diplomatiques, stratégiques, économiques, sociaux, culturels, scientifiques et autres intéressant la sûreté intérieure et extérieure de l’État;
la recherche et la constatation, dans le respect de la loi, des infractions contre la sûreté de l’État;
la surveillance des personnes ou groupes de personnes nationaux ou étrangers suspectés d’exercer une activité de nature à porte atteinte à la sûreté de l’État;
la protection de l’environnement politique garantissant l’expression normale des libertés publiques, conformément aux lois et règlements;
l’identification dactyloscopique des nationaux;
la recherche des criminels et autres malfaiteurs signalés par l’organisation internationale de la police criminelle, INTERPOL;
la collaboration à la lutte contre le trafic de drogue, la fraude et la contrebande, le terrorisme, la haute criminalité économique ainsi que tous autres crimes constituant une menace contre l’État ou l’humanité.
Elle a eu successivement plusieurs noms depuis l’indépendance :
La Sûreté nationale (SN) : 1960-1970
Centre national de documentation (CND) : 1970-novembre 1985
Agence nationale de documentation (AND) : novembre 1985–août 1990
Service national d’intelligence et de protection (SNIP) : août 1990-1996
Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) : 1996-mai 1997.
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