* C’est ce qu’a indiqué le chef de la mission diplomatique suédoise en RDC au cours d’un tête-à-tête avec le président de la Ceni hier.
La participation politique de la femme aux échéances électorales de 2023 demeure une préoccupation majeure pour le royaume de Suède. Ce pays, qui a toujours soutenu le processus électoral en RDC, réaffirme sa volonté d’accompagner la Ceni dans la sensibilisation et la formation. C’est ce qu’a déclaré, hier mardi 7 décembre, l’ambassadeur de ce pays en RDC, Henric Rasbrant, à l’issue d’une tête à tête avec Denis Kadima.
Comme par le passé, l’implication de la Suède est acquise dans le processus électoral en RDC, a rappelé Henric Rasbrant. Le diplomate suédois a salué l’évolution du processus électoral qui, selon lui, se met progressivement en place, avec l’élaboration de la feuille de route, telle que recommandée au séminaire d’imprégnation des membres de la Centrale électorale.
Le diplomate suédois a indiqué, en outre, avoir évoqué avec Denis Kadima « la participation politique des femmes ». « C’est pour nous et le président bien évidemment une question majeure afin d’accentuer encore un peu plus leur présence sur les listes électorales, mais aussi dans les élections et bien après « .
« Le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima, a pris il y a quelque temps ses fonctions. C’est l’occasion pour moi d’échanger avec lui un petit peu sur le passé, mais davantage sur le futur concernant le processus électoral, l’organisation du travail de la Ceni, la feuille de route en cours d’élaboration par l’équipe dirigeante de cette institution. On a fait un point sur la manière d’organiser des élections transparentes, crédibles et ouvertes de 2023« , a déclaré Henric Rasbrant.
L’hôte de Denis Kadima a soutenu que cet appui de la Suède et de la communauté internationale n’est qu’une réponse à l’appel du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. « Puisque le président de la République, dans son allocution télévisée, a invité la communauté internationale à accompagner la RDC dans ce processus électoral débouchant sur les échéances électorales de 2023. On a échangé ensemble à ce propos », a indiqué Henric Rasbrant.
« La communauté internationale, conclut-il, pourra s’impliquer véritablement dans la sensibilisation et la formation. On va, de notre côté, examiner tous ces aspects, C’est donc un dialogue continu qu’on espère pouvoir poursuivre autant que cela sera nécessaire « . Rocco NKANGA