La mise en place d’un agenda citoyen contre les violences basées sur le genre (VBG) et la lutte contre l’impunité, ainsi que la promotion de l’intégrité publique, tels sont les objectifs de la Table ronde organisée à Kinshasa par le CAFCO en collaboration avec le PNUD sur le Leadership citoyen et la lutte contre les violences faites à la femme.
Au bout de trois jours, les participants ont mis en place un agenda de travail pour le plaidoyer et la sensibilisation que les organisations peuvent utiliser pour la professionnalisation de leurs structures afin de changer les paradigmes.
Au nom de la ministre du Genre, Famille et Enfant, la directrice adjointe de l’Agence nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, a salué les efforts que CAFCO mène pour professionnaliser les organisations féminines. Elle a émis le voeu de voir toutes les femmes s’unir pour éradiquer ce fléau qui terni l’image de la femme congolaise. « Cette femme qui donne la vie au risque de perdre la sienne, a aussi l’obligation de la protéger. L’assiduité des participants prouve à suffisance l’intérêt que chacun porte dans la lutte contre les VBG. Cécile Tshibanda Lepira a, quant à elle, rassuré les organisateurs de la Table ronde qu’elle va transmettre fidèlement les recommandations de ses assises qui seront intégrées dans les politiques et programmes du Gouvernement.
Au nom de CAFCO, Evelyne Mbata a fait savoir que l’agenda mis en place va permettre aux bénéficiaires d’entamer la voie de la professionnalisation pour le bien-fondé de leurs structures. Cette session s’inscrit dans le cadre de 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences faites aux femmes. CAFCO a évoqué les dernières estimations qui soulignent que près d’une femme sur trois, âgées de 15 ans et plus, à travers le monde a subi au moins une fois dans sa vie des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire, d’un non partenaire ou des deux. Force est de constater que le niveau de violences à l’égard des femmes et des filles est resté largement inchangé au cours des dix dernières années. Mathy MUSAU