Blanchiment des capitaux : Adler Kisula appelle à combattre la corruption endémique de l’élite politico administrative

Le Secrétaire Exécutif de la CENAREF, l’Avocat général Adler Kisula a été l’invité principal de l’Atelier de renforcement des capacités des acteurs de l’Agence de prévention et de lutte contre la Corruption (APLC) et de la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) sur la Norme ITIE en vue de les outiller sur les aspects opaques dans le secteur extractif et de l’utilisation des données ITIE . Et ce, en vue de lutter contre toutes les formes de corruption et de blanchiment des capitaux, voire atténuer ce fléau.

Dans son exposé, le Secrétaire Exécutif de la CENAREF a sensibilisé les différents acteurs intervenants dans le processus de lutte contre les avoirs financiers issus du crime et surtout contre le blanchiment des capitaux venant du secteur des mines.

Adler Kisula a expliqué que la CENAREF travaille en synergie avec l’administration fiscale pour que l’Etat récupère les fonds qui traineraient encore auprès de certains opérateurs miniers qui ne respectent pas la loi.

Outre l’historique  de la CENAREF, qu’il a présentée à l’auditoire, l’Avocat Général a donné la définition du blanchiment, les différentes techniques de blanchiment, les conséquences et les méfaits du blanchiment ainsi que les facteurs favorisant le blanchiment des capitaux.

De l’avis de Kisula, les raisons qui favorisent le blanchiment des capitaux sont,  et qu’il faille les combattre sont : le volume des transactions en espèces, la corruption endémique de l’élite politico administrative, la prédominance de l’économie informelle ainsi que la dollarisation de l’économie congolaise.

Ce n’est pas tout. Adler Kisula a également défini les cadres légaux de lutte contre le blanchiment des capitaux.

Ce forum d’un jour a été organisé par l’ITIE et a connu la participation de l’ALPC, mais aussi de la CENAREF.

Didier KEBONGO

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