La mise en place rapide d’un cadre de concertation pour toutes les parties prenantes au processus électoral s’avère une urgence, a déclaré l’ancien Premier ministre Samy Badibanga, à l’issue d’une audience avec le président de la Ceni, Denis Kadima, hier jeudi 25 novembre.
A la suite des audiences accordées aux ambassadeurs d’Espagne et du Royaume-Uni, dans la matinée du même jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima Kazadi, a reçu, en milieu d’après-midi, l’ancien Premier ministre Samy Badibanga.
L’hôte du président de la centrale électorale a, au terme de son entrevue avec Denis Kadima, noté l’importance d’un cadre de concertation pour renforcer le consensus autour du processus électoral.
« Je tenais d’abord à féliciter le nouveau président de la Ceni et j’ai trouvé qu’il était tout à fait ouvert et réceptif à de nouvelles idées. L’échange que j’ai eu avait trait au processus électoral à venir, aux différentes étapes, le fichier, la loi ainsi que le calendrier y afférent notamment. Particulièrement sur l’importance du cadre de concertation pour toutes les parties prenantes aux élections« .
Ayant décelé sa disposition à aller dans le sens que tous souhaitent, il lui a fait une suggestion à laquelle le président de la Ceni a adhéré de bon cœur. « D’abord que la porte soit bien ouverte à tout le monde, mais surtout que ce cadre de concertation soit mis en place le plus tôt possible pour favoriser un échange entre les différentes parties prenantes et la Ceni. Le processus étant important et nous ne pouvons pas prendre le risque qu’il pose un problème plus tard. Qu’il soit apaisé et que les élections soient transparentes et crédibles« , a souligné le leader de la plateforme « Les progressistes« . Rocco NKANGA