*Les partis politiques et regroupements membres de l’Union sacrée sont appelés à réserver au Chef de l’Etat un accueil chaleureux ce jeudi 4 novembre après «un succès diplomatique» au G20 à Rome et à la COP 26 en Ecosse.
Au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la patrie reconnaissante. Dans un communiqué daté 1er novembre courant, plusieurs partis politiques et forces vives de l’Union sacrée de la Nation appellent la population Rd congolaise à se mobiliser pour réserver au Chef de l’Etat un accueil chaleureux en s’amassant le long du parcours qu’empruntera son cortège. Et ce, dans le respect des gestes barrières contre la pandémie de Covid-19, soulignent ces formations de la majorité.
L’appel à porter en triomphe le Chef de l’Etat à son retour émane du Mouvement de Libération du Congo (MLC), du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), de la Convention des Congolais Unis et Alliés (CCU et Alliés), etc.
Le Président de la république rentre au pays ce jeudi 4 novembre à 9 heures, par l’aéroport international de N’Djili, après le succès diplomatique connu successivement en Israël, aux assises de de G20 à Rome en Italie et de COP 26 à Glasgow en Ecosse.
A ces différents endroits, le Chef de l’Etat a porté haut la voix de la RDC. Mais pas que. Celle de l’Afrique aussi, Fatshi étant président en exercice de l’Unité africaine (UA).
Plaidoyer en faveur de la RDC et de l’Afrique
A la COP26 où une centaine de dirigeants mondiaux se sont engagés à enrager la déforestation, Fatshi a multiplié les plaidoyers en faveur de la RDC et de l’Afrique dont il a été l’un des dignes représentants.
Selon une dépêche de la Présidence, le Chef de l’Etat était intervenu dans plusieurs groupes de travail en bilatérale et multilatérale.
L’une des interventions qui fera date est celle sur les infrastructures et le climat en Afrique, Fatshi était aux côtés de son homologue américain Joe Biden, du Premier ministre britannique Boris Johnson et de la Présidente de la Commission de l’Union européenne.
«L’Afrique et la RDC sont prêtes, impatientes et désireuses d’expérimenter une nouvelle façon de faire avec leurs principaux partenaires euro-américains, en vue de créer ce monde meilleur que nous voulons, celui auquel aspire notre jeunesse, et que nous léguerons aux générations futures », a affirmé le président Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat a entretenu son auditoire sur l’importante problématique du développement des infrastructures, avec la volonté de reconstruire un monde meilleur et plus durable.
Président en exercice de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a mis en évidence toutes les contraintes qui freinent l’élan du continent à intensifier ses investissements en infrastructures afin de soutenir la croissance de son économie et les besoins de sa population.
Avec à peine 62 milliards de dollars à disposition pour développer les infrastructures en Afrique sur les 130 à 170 milliards de dollars attendus, les Etats africains ne pourront manifestement pas maintenir les niveaux de croissance économique de ces dernières années et faire reculer la pauvreté et ses impacts sur les écosystèmes.
Ce triste constat qui découle d’un rapport de la BAD, a renforcé la conviction du président Félix-Antoine Tshisekedi selon laquelle les pays africains auront du mal à atteindre le seuil du développement en infrastructures tant que le gap financier oscillant entre 68 et 108 milliards de dollars ne sera pas bouclé.
Face à cette situation, le Chairman de l’UA a appelé à de nouveaux choix, ou mieux, à de nouvelles stratégies innovantes.
«Dans un contexte caractérisé par la lassitude des donateurs et l’augmentation des niveaux d’endettement dans les pays les plus exposés, il nous faut trouver de nouvelles approches», a-t-il insisté.
Evoquant la situation de son pays, Fatshi a indiqué que la RDC s’est investie dans une approche particulière, en combinant le développement de ses ressources minières avec celui des infrastructures essentielles. Pour le Président de la République, «des solutions innovantes sont possibles, pour autant que les leaders des pays donateurs et récipiendaires en manifestent la ferme volonté politique».
Et mentionner que l’Afrique et la RDC sont prêtes «à engager des discussions immédiates sur un portefeuille de projets pour des investissements concrets et catalytiques, transcendant tous les obstacles possibles et imaginables jusqu’à leur réalisation». Une ambition que les deux parties, a-t-il fait savoir, porteront ensemble.
Dans une autre session dédiée aux eaux et forêts, le président Félix Tshisekedi a démontré toute l’importance du massif forestier et des écosystèmes de la RDC.
Le monde entier doit agir afin de protéger ce poumon mondial, peut-on retenir de cette brillante intervention, car la RDC se présente aujourd’hui comme un «Pays solution».
Toujours en marge de la COP 26, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo exposé devant une assistance très intéressée les atouts énergétiques du projet Grand Inga.
Pour l’ensemble de sa prestation lors de ce séjour à l’étranger, Fatshi mérite bien de la Patrie. Didier KEBONGO