La conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) a démarré, hier dimanche 31 octobre à Glasgow, en Écosse. Cette 26ème conférence annuelle de l’ONU se déroule sous la présidence britannique en partenariat avec l’Italie. Au cours de cette Cop, les 196 États membres vont discuter des changements climatiques et décider de la manière à atteindre l’objectif fixé qui est de maintenir le taux du réchauffement de la planète à 1,5 degrés.
Présente à cette conférence, la République démocratique du Congo, signataire de l’accord de Paris sur le climat, occupe une place de choix au regard du potentiel dont regorge le pays en matière d’équilibre écologique. Pour la Vice Première ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba, la RDC se présentera à Glasgow comme « un Pays-solution au problème du climat ».
Eve Bazaïba assure que «face au réchauffement climatique, la RDC apporte ses ressources, ses potentiels naturels, comme une réponse aux enjeux du climat. Notre potentiel forestier a la capacité de séquestration de toutes les pollutions de la planète».
« Cependant, souligne-t-elle, les différentes solutions proposées par la RDC nécessitent une compensation pour faire bénéficier au pays et à ses habitants des retombées de sa participation aux enjeux climatiques mondiaux. La RDC plaide donc pour un accès équilibré aux fonds pour le climat et pour l’adaptation ».
Et de conclure : « Puisque nous devons protéger ces forêts, estime, la Vice Première ministre, pour les besoins des services de l’humanité, ça nécessite une compensation ; il faut que la République démocratique du Congo et évidemment les Pays du bassin du Congo, nous puissions accéder aux fonds pour le climat, et ces fonds ne doivent pas être considérés comme un don à l’aide au développement mais plutôt un droit au vu des sacrifices et abnégations que nous allons faire».
Notons que la conférence se tiendra jusqu’au 12 novembre 2021. Fyfy Solange TANGAMU