La RDC balise la voie au programme  »Appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales »

Le programme  »Appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales »  (PAGIRN/TIC) prend corps. Particulièrement son volet consacré aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). C’est pratiquement pour peaufiner sa mise en œuvre que s’est tenu, du 28 au 29 octobre, l’atelier régional du lancement de ce programme à Kinshasa, renseigne un communiqué de presse diffusé hier à travers les réseaux sociaux.

Organisées dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement (FED), ces assises ont réuni nombre d’experts venant du Burundi, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo Brazzaville, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo au Fleuve Congo Hôtel.

Etaient également au rendez-vous des délégués des organisations régionales comme la CEMAC et l’ARTAC (Association des régulateurs des télécommunications en Afrique centrale), ainsi que les partenaires au développement (Union européenne) et d’appui (Cellule d’appui à l’Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement en République Démocratique du Congo (COFED/RDC).

Les thématiques abordées

Les thématiques abordées ont porté notamment sur « l’état des lieux des infrastructures des TIC, l’harmonisation des réglementations régionales et nationales des TIC, la mise en place de l’observatoire des TIC en Afrique et la rédaction d’un livre blanc des politiques des TIC en AC, ainsi que la mise en place d’un réseau des organismes nationaux, opérateurs télécoms et régulateurs. Les activités de PAGIRN seront effectives dès le premier trimestre 2022« .

Convoqué sur invitation du Coordonnateur de la COFED, l’Ordonnateur national délégué du FED en RDC, cet atelier a permis à chaque expert des Etats membres de présenter l’état des lieux des TIC dans son pays respectif. Occasion également d’alimenter des échanges interactifs qui ont permis de clarifier certaines interventions.

Atteindre les Objectifs de développement durable

A la lumière du communiqué de presse, l’objectif général de ce programme est de « contribuer au renforcement de la concurrence et à la régulation des télécommunications et de la société numérique en Afrique centrale, à travers la mise en place d’un observatoire virtuel des TIC« .

Cette initiative des pays de l’Afrique centrale s’inscrit dans le cadre du vaste Programme des Nations unies sur le développement durable d’ici à l’horizon 2030. II contribue principalement à atteindre progressivement les Objectifs 7 (Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable) 9 (Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation dans le cade des objectifs de développement durable.

Améliorer la gouvernance

L’action « Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale« , propose un appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales pour le renforcement des capacités de gestion, de planification, de recherche et de plaidoyer des opérateurs soutenus, ainsi que la mise en œuvre d’activités structurantes, spécifiques aux secteurs des transports, de l’énergie, des technologies d’information et de communication.

Le renforcement de la gouvernance des technologies d’information et de communication (TIC) passe par la régulation, des mesures d’incitation et la communication avec le public. Le but est de soutenir un climat de bonne gestion et de concurrence dans les télécommunications (fixes et mobiles). II est aussi de fournir à la société numérique les outils juridiques qui permettent son plein développement en protégeant les utilisateurs et les producteurs.

Des fleurs à l’Union européenne

Dans leurs interventions, le coordonnateur de la COFED, Alexis Thambwe Mwamba, et le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la RDC (PTNTIC), Augustin Kibasa, ont remercié particulièrement l’Union européenne pour son appui.

Le ministre Kibasa a estimé indispensable que chaque pays membre mette en place un cadre légal et réglementaire propice à la concurrence et au développement. Il a émis le vœu de voir chaque Etat se doter d’infrastructures adéquates, au regard de la place importante qu’occupent les technologies d’information et de communication dans le quotidien des populations. Un préalable censé, selon lui, favoriser l’éclosion des TIC en Afrique centrale. Yves KALIKAT

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter