La justice entre en danse, le patron du CALCC convoqué ce mercredi

* Le porte-étendard des laïcs catholiques est attendu ce jour à l’office du PG près le Tribunal de grande instance Gombe pour y être entendu.

Aussitôt émis, le mandat de comparution destiné au président du CALCC (Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo) a fait le tour de Kinshasa, peut-être même du pays. La magie des NTIC est passée par là. De sorte qu’en ce mercredi 24 novembre, les laïcs catholiques et protestants en particulier, et les Congolais en général auront leurs yeux rivés vers le parquet près le TGI Kin/Gombe, pour savoir ce que l’officier du ministère public retiendra comme grief à l’encontre du n°1 du CALCC. D’ores et déjà, la convocation fait état des faits infractionnels imputés à Jean-Bosco Lalopkasha.

Nombre d’observateurs subodorent qu’il y a une forte probabilité que les faits infractionnels en question soient liés au sit-in étouffé devant la Ceni du lundi 22 novembre. Cette manif interdite a été l’œuvre des Forces politiques et sociales conduites par le CALCC et le MILAPRO. Il y a eu des altercations entre policiers et manifestants. L’on signale même certaines interpellations. Est-ce ceci expliquerait-il cela ? Y aurait-il un lien de cause à effet, entre les incidents de lundi dernier et la convocation du président du CALCC ? Trêve d’anticipation. La réponse à l’issue du premier face-à-face entre Jean-Bosco Lalopkasha et l’officier du ministère public.

Président du Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), Jean-Bosco Lalopkasha,  est convoqué ce mercredi 24 novembre à 13 heures au Parquet près le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, renseigne un document émanant de la justice.

Cette convocation serait liée à la dernière manifestation organisée conjointement par le CALCC et le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO) le lundi dernier.

Défiant le gouverneur de la ville de Kinshasa, les deux branches des laïcs  des églises catholique et protestante ont tenté de faire un sit-in devant le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI),  associées à d’autres forces politiques et sociales.

Déterminés à s’opposer  à l’investiture de Denis Kadima à la tête de la Centrale électorale, le CALCC et le MILAPRO ont vu leur sit-in étouffé dans l’oeuf par les forces de l’ordre.  L’objectif de l’intervention de la Police était d’empêcher cette manif devant le siège de la CENI,  a déclaré  le Général Sylvano Kasongo à travers un communiqué à la presse.

« Cette activité était interdite par le Gouverneur de la ville qui  a refusé d’en prendre acte, se basant sur l’arrêté portant interdiction des manifestations publiques dans certaines zones de la ville« , atteste la PNC.                Rachidi Mabandu

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