Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a palpé du doigt les réalités du partenariat gagnant-gagnant de la coopération sino-congolaise, à l’issue de deux visites d’inspection effectuées, le lundi 8 et jeudi 11 novembre dernier, dans des chantiers érigés par les Chinois, à Kinshasa.
Il s’agit du Centre culturel et artistique de Kinshasa, érigé en face du Palais du Peuple et dont les travaux de construction évoluent bien malgré quelques perturbations dues à la pandémie de Covid-19, ainsi que la station de captage d’eau et l’usine de production d’eau en érection dans le complexe de la Régideso, attenante à la caserne, située au camp militaire colonel Tshatshi, dans la commune de Ngaliema.
Au cours de ces deux visites, Félix Tshisekedi a apprécié le bien-fondé de la coopération sino-congolaise, gagnant-gagnant pour les deux Etats, même si certains collaborateurs et partenaires de la RDC tentent de le récuser sans cause et parfois sous influence des puissances extérieures.
La Chine répond à l’appel de Félix Tshisekedi
La Chine à travers le Focac, l’initiative la ceinture et la route, ainsi que d’autres partenariats bilatéraux et multi-latéraux contribuent efficacement à la construction des infrastructures en Afrique. Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a, au cours de sa participation à la COP 26, plaidé pour des investissements pour l’Afrique à travers la construction des infrastructures. Et la Chine travaille déjà dans cette logique.
Au cours de ces mêmes assises, le chef de l’Etat congolais a rappelé qu’en Afrique, chaque année, près de 30 millions de personnes venaient grossir la population active. Le Continent est donc contraint de poursuivre et d’intensifier ses investissements en infrastructures afin de soutenir la croissance de son économie et les besoins de sa population. Il a également relevé que près de 1,5 milliards d’habitants de la planète n’avaient pas accès à l’électricité, dont 80 % vivant en Afrique, en soulignant le déficit en infrastructures qui affecte également l’accès à l’eau, aux services de mobilité, aux bâtiments socioéconomiques et urbains, ainsi qu’à la connectivité aux réseaux internet.
La Chine en tant que partenaire de la RDC s’est engagée depuis plusieurs années à contribuer au développement socio-économique de l’Afrique en général, et de la RDC en particulier, la construction du Centre culturel et artistique faisant foi. Ce centre est un don sans contrepartie de la Chine à la RDC avec un coût exact de 100 millions USD. Il sera le plus grand en Afrique Centrale à l’instar de la tour servant de siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.
Bâti sur une surface de 37.000 m2, le Centre culturel et artistique de Kinshasa est une méga infrastructure moderne qui comprendra un grand amphithéâtre de production, des bâtiments connexes ainsi que le bâtiment administratif, les auditoires de l’Institut national de arts (INA).
C’est en 2019 que le Président Félix Tshisekedi a lancé les travaux de construction de ce complexe culturel dont l’inauguration prévisionnelle interviendra au mois de septembre 2023.
Bien que le projet de l’usine de traitement d’eau de Binza Ozone soit financée par la Banque mondiale, l’entreprise chinoise WIETEC a remporté l’appel d’offres pour l’exécution des travaux.
A cet effet, Il est sans doute remarquable que la RDC bénéficie de la coopération sino-congolaise à travers l’expertise chinoise avérée dans de grandes constructions.
Les entreprises chinoises détentrices de gros investissements en RDC
C’est grâce à la signature de la convention de collaboration entre la RDC et un consortium d’entreprises chinoises créant la Joint-venture Sicomines S.A. en 2008, que les premières entreprises chinoises se sont implantées en RDC et ont opéré dans la construction des infrastructures tels que les hôpitaux, les écoles, les routes, les stades, les bâtiments culturels et administratifs, des industries minières compétitives et en créant également de manière directe et indirecte de l’emploi aux peuples congolais, alors que la structurelle occidentale (États-Unis, Canada et Union européenne) avait décidément opté de suspendre et d’abandonner leurs coopérations avec la RDC depuis 1990.
Il sied de noter que, le plus gros investissement chinois en RDC est la Joint-Venture Sicomines S.A. Toutes les entreprises chinoises évoluant dans les normes en RDC y compris celle visitées dernièrement par le président de la République ont pour référence de crédibilité la Joint-venture (Sicomines S.A), à la différence de celles qui viennent en aventure dont la Chine, via son ambassadeur en RDC Zhu Jing, dénonce et condamne les actes délictieux.
La disponibilité des entreprises chinoises dont la Sicomines S.A à accompagner les autorités congolaises ne peut faire l’objet de doute, les Chinois se sont engagés depuis plusieurs années à accompagner la RDC, à travers le programme 5 chantiers, le Programme des 100 Jours, le Projet Tshilejelu et le programme de développement à la base de 145 territoires. Les entreprises chinoises s’emploient activement jusqu’au préfinancement des travaux. Rocco NKANGA