Église Pierre Angulaire : Le Berger Flory Kabange exhorte les chrétiens à se confier à l’Éternel, le défenseur des opprimés

« Se confier à l’ Éternel, le rédempteur et  défenseur des opprimés face à l’incompréhension inflexible, l’imperméabilité absurde de ses proches : membres de famille, amis et camarades« . Telle était la quintessence de l’enseignement dominical du 7 novembre de Flory Kabange Numbi, le Berger de l’église Pierre Angulaire, située à Moulaert dans la commune de Bandalungwa ce sermon a été  diffusé comme à l’accoutumée par la radio Héritage émettant à Kinshasa sur la 99.7 FM.

 » Mon rédempteur est vivant et se lèvera le dernier », (Job 19, 25). Ce thème est au coeur de ce mois de novembre à l’église Pierre Angulaire, membre de la 8ème Communauté de l’Afrique centrale( CEPAC)/ Église du Christ au Congo (ECC).

Les chrétiens pris dans un dilemme, dans une situation précaire, dans d’énormes difficultés et de surcroît devant l’incompréhension inflexible, l’imperméabilité absurde de leurs proches ne peuvent qu’inexorablement compter sur l’Éternel qui est le défenseur des opprimés.

Les membres de la famille, les amis, les camarades donnent l’impression de venir consoler, diminuer la peine, mais, en réalité, malgré les explications du concerné, l’incompréhension est de mise.

Flory Kabange a explicité que le livre de Job, en l’occurrence ce passage biblique 19, 22-27 met en évidence la réalité, la douleur de la souffrance, son caractère horrible et en même temps renseigne sur la souffrance anormale à un certain degré.

 En d’autres termes, cela veut dire que l’humain peut avoir des tourments à une certaine mesure. Mais, il y a une limite à ne pas dépasser en terme de martyre.

Les trois amis de Job qui étaient venus le consoler, réconforter, adoucir sa peine… ont été stupéfaits de voir l’état dans lequel se trouvait leur ami, celui d’un homme qui n’attendait que son dernier soupir, qui était agonisant, expirant.

 » Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair. Il ne me reste que la peau des dents. Ayez pitié de moi, vous mes amis car la main de Dieu m’a frappé » (Job 19, 20-21).

LE MAUVAIS SORT, LA CONSÉQUENCE DE SES TORTS

Ces amis qui ont pourtant passé sept jours et nuit pour compatir au sort de leur alter ego se sont ravisés en condamnant systématiquement Job, terrassé par la maladie. Lui qui a perdu tous ses enfants et sa richesse. Ils lui ont accablé de reproches, lui ont imputé la faute sur son sort, tout ce qui lui est arrivé.

Pourquoi ce revirement à 180 degré de ses proches ? La réponse est la suivante : en ce temps-là, dans cet environnement, cette région, la souffrance extrême était rien d’autre que la conséquence logique et directe des fautes et péchés commis par le concerné ou encore par ses parents.

D’où ses amis ont tiré à boulet rouge sur lui. Et Job, à son retour,  a réagi en brandissant sa justesse, sa droiture, son équité envers Dieu jusqu’à ce que ses interlocuteurs-accusateurs manquent à dire, se taisent. Tous les ingrédients d’un véritable procès dans un tribunal étaient donc réunis.

A en croire, le prédicateur, c’est la même conception, conviction pour les habitants d’Oran qui souffraient de la peste dans l’œuvre   » La peste » de l’écrivain français et prix Nobel de littérature 1957, Albert Camus.

 Les gentilés de cette ville d’Algérie laissaient entendre que toute personne qui contractait ou mourait de cette épidémie subissait le sort de ses écarts de conduite ou de ses parents.

SOUFFRIR, UNE VOLONTÉ PERMISSIVE POUR AFFERMIR LA FOI

Aux dires de Flory Kabange, après la fin du débat, Elihu ayant assisté à cette discussion, surgit pour d’abord balayer d’un revers de la main, les réactions des proches de Job sur l’implication directe de Job sur sa souffrance.

Pour Elihu,  ces vieux étaient dépourvus de la sagesse en condamnant leur propre ami.  Il déclara ceci à leur égard :   » En réalité dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-puissant qui donne l’intelligence. Ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse, ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger » (Job 32, 8-9).

 Puis, Elihu  n’a pas non plus aménagé Job. Il a vu d’un mauvais oeil le fait pour lui de se défendre sur le malheur qui le frappait.

Le prédicateur a, au finish, montré les limites de Elihu qui pourtant se considérait comme le plus intelligent. Au delà de tout, Job malgré la spirale de difficultés, lâcha ceci: «  Mon rédempteur est vivant et se lèvera le dernier« .

Souffrir, ce n’est pas nécessairement une punition, un châtiment de Dieu, mais cette situation embarrassante peut être sa volonté permissive en vue de faire passer l’homme par un sentier. C’est un moyen pour affermir la foi des chrétiens dans la « sequela christi  » (la suite du Christ). Le courage est vivement souhaité et la peur doit être considérablement mise de côté.

LE RÉDEMPTEUR EST PLUS QUE LE LIBÉRATEUR

Le Berger de cette église nichée à Moulaert  a nuancé concernant le rédempteur et le libérateur.  » Le rédempteur est plus que le libérateur. On peut choisir un commando constitués de 17 personnes pour libérer plusieurs otages. Ce sont des libérateurs, mais ils ne connaissent ni les otages ni les causes de leur captivité cependant le rédempteur connaît les otages et les causes de leur captivité. Aucun obstacle ne résiste au rédempteur. Même la tempête, la vague lui obéit. Les montagnes et les mers s’ébranlent devant lui« , a martelé Flory Kabange Numbi. Gloire BATOMENE

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter