Deux Congolais arrêtés aux Etats-Unis pour trafic des espèces sauvages

* Grâce à une opération conjointe RDC-USA, des cornes d’ivoire évaluées à 3,5  millions dollars ont été saisies la semaine dernière à Kinshasa.

Deux citoyens congolais impliqués dans le trafic des espèces sauvages ont été arrêtés aux États-Unis. Selon un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en RDC qui l’annonce, il s’agit des personnes recherchées dans le cadre d’une opération conjointe  pour trafic des espèces sauvages.

« L’arrestation de ces trafiquants est le fruit d’une coopération multinationale de plus de deux ans entre le service de sécurité diplomatique de l’ambassade des États-Unis à Kinshasa, Homeland Sécurité Investigations (HSI) et le Gouvernement de la RDC. Cette opération a été actionnée dans le but de démanteler un réseau des trafiquants d’espèces sauvages », renseigne le communiqué de l’ambassade américaine.

«J’applaudis l’action rapide de la task force États-Unis-RDC. Le succès de cette opération illustre l’engagement concret du gouvernement des États-Unis à collaborer avec les forces de l’ordre congolaises pour combattre le trafic illicite d’espèces sauvages qui prive la RDC de ses trésors naturels et sert à financer les groupes armés et les terroristes. Nous continuerons à travailler ensemble pour contrecarrer ces acteurs néfastes et protéger la biodiversité de la République démocratique du Congo», a déclaré l’ambassadeur américain Mike Hammer.

Le communiqué rapporte qu’à la fin de la semaine dernière, une équipe spéciale composée de la branche répressive de l’autorité congolaise chargée de la faune, de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), de la Police Nationale Congolaise (PNC), d’Interpol et des membres de l’armée congolaise (FARDC) a saisi des produits de contrebande liés au trafic d’espèces sauvages dans plusieurs cachettes à Kinshasa. 

L’équipe spéciale a concrètement saisi 937.57 Kgs d’ivoire et 34Kgs d’écailles de pangolin d’une valeur approximative de 3,5 millions de dollars. Les Forces de l’Ordre congolaises et l’équipe de l’ambassade ont ensuite travaillé ensemble pour assurer un stockage approprié des articles saisis à la Banque centrale du Congo.

Cette opération a été menée dans le cadre du partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement entre les États-Unis et la RDC, grâce auquel les deux pays travaillent ensemble pour promouvoir une gouvernance efficace, améliorer l’état de droit, lutter contre la corruption et combattre le crime. 

Dans le cadre de ce  partenariat, le gouvernement des États-Unis, notamment par l’intermédiaire du Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (INL) du Département d’État, assiste la RDC à protéger ses ressources naturelles dans l’intérêt du peuple congolais et de l’humanité.

«Les États-Unis, soutiennent le président Felix Tshisekedi et la décision du gouvernement congolais d’accorder la priorité à mettre fin à la corruption et à l’impunité. Pour faire avancer cette cause commune et continuer à réduire le trafic de produits de la faune sauvage en RDC et de soutenir les efforts de conservation au niveau mondial, les États-Unis continueront à collaborer pour renforcer la capacité du système de justice pénale de la RDC à enquêter, arrêter et condamner les trafiquants», rapporte le communiqué.

D’après l’ambassade américaine, cette opération conjointe RDC- Etats Unis est une grande victoire qui met en garde les personnes impliquées dans le trafic d’espèces sauvages ou dans des activités économiques illicites connexes. Orly-Darel NGIAMBUKULU

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