Sama Lukonde met en garde les magistrats et agents de police judiciaire véreux !

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé hier mardi 19 octobre, à Kinshasa, à l’ouverture des travaux des états généraux de la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo.  Il a souligné, à cet effet, que le pays n’accordera aucun pardon aux magistrats ou agents de la police qui auront facilité ou couvert des actes de corruption ou de détournement des deniers publics.

Organisées dans le cadre de la mise en œuvre du projet « d’appui à la lutte contre la corruption en RDC« , ces assises  ont pour objectif de poser un diagnostic complet sur l’état des lieux de la lutte contre la corruption. Elles devront identifier des réformes et actions prioritaires à mener et définir les modalités de mise en œuvre et les mécanismes de suivi desdites réformes et actions. Elles doivent aussi conduire à la prise de conscience des ravages de la corruption sur la vie des populations ainsi que dans l’efficacité des institutions et inciter aux changements profonds des mentalités.

Dans sa communication, le chef du Gouvernement a souligné le rôle essentiel que les magistrats et agents de la Police judiciaire sont appelés à jouer dans la lutte contre ce fléau, indiquant que la République n’accordera aucun pardon à ceux d’entre eux qui auront facilité ou couvert des actes de corruption ou de détournement des deniers publics.  Sama Lukonde a été complété par la ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo, qui a fait un bref aperçu des méfaits et causes  de la corruption.  

Pour le Représentant Résident du Pnud, Dominic Sam, la tenue de cette rencontre aidera à poser un diagnostic sans complaisance sur l’état des lieux de la lutte contre la corruption en identifiant les réformes et actions prioritaires à mener, et en définissant les modalités de mise en œuvre et les mécanismes de suivi desdites réformes et actions.

« C’est aussi une occasion historique pour questionner les capacités nationales à définir un nouveau mode de vie à partir d’un nouveau référentiel, à savoir : le respect de l’intérêt public. C’est le prix à payer pour faire profiter à toutes et à tous, les avantages publics sur base d’une éthique publique de responsabilité », a souligné Dominic Sam.      Rocco NKANGA

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