Sahara marocain : l’onde de choc des consciences africaines : vivement l’expulsion de la pseudo RASD

Une dynamique se développe et traverse  en ce moment le continent. C’est celle qui voit des universitaires, des hommes d’affaires, des experts en plusieurs domaines, d’anciens dirigeants politiques de premier plan… s’approprier la question du Sahara marocain. Loin d’être une posture, l’intérêt pour ce différend régional, trouve son fondement dans le souci qui anime les Africains de voir la nécessaire intégration économique du continent se faire sans l’hypothèque d’un vieux compte non encore soldé de la Guerre froide. Et voici près de cinq décennies que cela dure.

Fort de la marocanité du Sahara – l’histoire, la sociologie, le droit faisant foi – ces voix africaines recommandent l’expulsion de la RASD – authentique entité non étatique – de l’Union africaine. L’admission de ce mouvement séparatiste à l’OUA et son maintien à l’UA ayant été opérés en violation de la charte de l’organisation  panafricaine qui rassemble, par définition, des Etats. Or, basée à Tindouf en Algérie, la RASD ne réunit aucun des attributs constitutifs d’un Etat. « L’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur est diabolique« , dit-on. D’où l’appel au mea culpa lancé à l’UA afin de rectifier le tir. Une UA débarrassée de l’épine « RASD » redeviendra à nouveau crédible pour traiter cette question dont l’exclusivité revient à l’ONU.

L’autre constante au niveau du « réveil citoyen » des consciences africaines sur le différend régional autour du Sahara marocain réside dans la base du règlement de ce conflit. Les consciences africaines s’accordent sur le plan de large autonomie sous souveraineté marocaine plébiscité, par ailleurs, par le nec plus ultra de la communauté internationale comme unique base sérieuse d’une solution politique crédible, réaliste et mutuellement avantageuse. José NAWEJ

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