La ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo Kiese, a clôturé le samedi 9 octobre, la session de formation de 50 agents du personnel pénitentiaire féminin de la prison de Luzumu, dans la province du Kongo Central. la cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général à la Justice, de la cheffe de l’unité d’appui à l’administration pénitentiaire de la Monusco, de l’administrateur du territoire de Kasangulu et des autres invités, au centre de détention de Luzumu, dans le Kongo central.
« En ce jour mémorable de la clôture de la formation de 50 agents pénitentiaires féminins dont la promotion se nomme Rose Mutombo, nous avons le grand plaisir de vous remercier pour l’initiative de la réforme du système pénitentiaire de la RDC. Nous vous assurons que les enseignements reçus lors de la formation seront mis en application en vue d’éradiquer les antivaleurs décriées dans nos établissements pénitentiaires. Etant donné que notre profession requiert un professionnalisme adéquat« , déclare la représentante des lauréates.
Pour sa part, Rose Mutombo a exhorté les formées à se démarquer positivement dans leurs lieux d’affectation. « Faites connaître vos actions aux agents, à vos supérieurs hiérarchiques, à la société et enfin à d’autres femmes pour qu’elles puissent se joindre à l’administration pénitentiaire. Je tiens également à remercier le directeur de l’école et son équipe d’encadrement technique pour avoir permis la matérialisation de cette session de formation« , a-t-elle conseillé, avant de demander aux agents féminins formés de changer l’image des prisons, en apportant une nouvelle marque en tant que femmes et en mettant plus en avant le respect des droits humains.
Par ailleurs, la patronne de la Justice s’est dite heureuse que cette promotion soit consacrée spécialement aux femmes. Ce qui, selon elle, matérialise la vision du chef de l’Etat par rapport à l’égalité du genre en RDC. Et surtout la vision que le gouvernement concrétise par rapport à l’Etat de droit et au respect des droits humains.
A l’en croire, cette session de formation trouve toute sa pertinence dans un contexte pénitentiaire marqué actuellement par l’inexistence de prison pour femme et de volonté politique d’en construire une à Kinshasa, dans un avenir proche. « C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que je ne pouvais, sous aucun prétexte, manquer à cette cérémonie de clôture qui est pour moi forte en symbolique« , a-t-elle conclu. Rocco NKANGA