Poursuivant le processus de la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de L’EPU: les OSC recommandent l’adoption des lois liées à la femme et à mettre en œuvre déjà adoptées

Il s’est clôturé le mercredi dernier à Kinshasa, l’atelier sur le processus de la mise en œuvre des recommandations du 3 ème cycle de l’examen périodique universel (EPU), à l’intention des membres de la société civile venus de huit provinces de Kinshasa. Organisé par l’organisation non gourvementale suisse UPR-info, en partenariat avec le centre carter, ces assises ont permis aux participants de témoigner leurs reconnaissances en se basant sur des recommandations qui seront suivies  à la lettre.

D’après l’activiste des droits humains et défenseuse des droits des femmes et enfants, Astrid Tambwe, faisant partie du groupe droit économique et socio-culturel et droit de la femme a énuméré les points capitales mis e’ évidence lors de la répartition  en groupe.

« la femme dans notre société actuelle vit dans la précarit. Pour ce qui est de sa participation à la prise des décisions, la femme est de moins  en moins représentée. C’est ainsi que nous avons effectué des analyses qui ont nous permis d’identifier les indicateurs et avons proposé des pistes de solutions », a- dit Astrid Tambwe.

Elle a par contre, indiqué, que la loi électorale contient des dispositions qui sont contradictoires et qui réduisent la participation de la femme à la vie politique et publique du fait que dès l’établissement des listes par les partis politiques, la femme est déjà désavantageuse.

« Pour ce qui est  des droits économiques et socio- culturels la femme se donne plus dans le domaine informel sans protection sociale. Alors qu’elle a droit au travail décent, à l’accès aux ressources ou autres. Nous avons donc formulé deux recommandations, notamment l’adoption de certaines lois et mettre en application celles qui ont déjà été adoptées », a -fait savoir Astrid Tambwe.

De son côté, un des représentants des membres de la société civile venu de l’intérieur du pays, président du groupe lotus et ancien vice-président de la fédération internationale de la ligue des droits de l’homme basée à Paris, Dismas Kitenge, s’est dit heureux d’avoir participé à l’invitation du centre carter car il a été sur ces deux jours sur la formulation des indicateurs de suivi concret basé sur les choix stratégiques de recommandations qui devraient  être mises en œuvre par la RDC.  Droits civils et politiques, droits économiques et socio- culturels, droits liés aux personnes vulnérables, femmes, enfants ou sur les questions liées à d’autres thématiques.  Ces recommandations visent l’amélioration de la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo.

Les acteurs de  la société civile,  pensent que l’examen périodique universel constitue un dialogue continu entre tous les acteurs impliqués dans un pays pour la promotion et la protection des droits humains.

Par ailleurs, les organisateurs ont lancé un vibrant  appel à l’ouverture de l’atelier pour demander aux concernés de ne pas toujours attendre la fin du cycle pour dénoncer les violations liées Aix droits de l’homme.  Tricya MUSANSI

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