Avocate au barreau de Kinshasa/Matete, Me Belinda Luntadila prône, la cohésion et l’unité pour le développement de la province du Kongo central. C’était au cours d’une matinée d’échange organisée au siège de l’ASBL « Afia Mama » à Kinshasa, par le réseau des femmes leaders d’Afrique.
S’exprimant à l’occasion de l’annonce de sa candidature au gouvernorat, Me Belinda Luntadila a fait savoir que le Kongo central était une grande province qui tire son origine du royaume Kongo qui s’étendait sur plusieurs pays. Cependant, celle-ci a connu plusieurs problèmes et compte relever des nombreux défis grâce à la cohésion et l’unité.
D’après elle, la province du Kongo central dispose de nombreuses ressources qui nécessitent un bon leadership pour les mettre en valeur. A travers son combat, une application dénommée « Ntoto« , a été déjà mis en place pour réunir les producteurs, les acheteurs et les consommateurs en vue de promouvoir les activités agricoles et l’autosuffisance alimentaire de cette entité.
Me Belinda Luntadila a révélé que le Kongo central possèdait également plusieurs barrages hydro-électriques dont une bonne politique permettra de pallier le déficit en eau et en électricité.
Elle a également souligné que l’éducation restait la clé du développement du pays, avant d’ajouter que les différentes espèces d’arbres qui sont très efficaces, contribueront à l’éradication des nombreuses maladies.
De son côté, la directrice exécutif de l’ASBL « Afia Mama« , Anny Modi, a fait remarquer que les acteurs de la fonction publique étaient des partenaires de la société civile qui devra participer à leur indépendance. Elle a tout de même suggéré qu’il va de leur intérêt d’avoir des acteurs qui soient intègres en gardant les valeurs démocratiques qui incarnent la bonne gouvernance et pour lesquelles ils militent.
La femme leader Ne Kongo, Anny Matundu a, par ailleurs, souligné que les gens croient qu’il n’y a pas de femmes qui peuvent gouverner la province du Kongo central. Me Belinda Luntadila est une activiste des droits de l’Homme et rapporteure de la Commission nationale des droits de l’Homme. Tricya MUSANSI