L’église Pierre Angulaire située au quartier Moulaert de la commune de Bandalungwa a invité ses fidèles à se munir d’un bâton à l’instar du berger David, symbole de la parole de Dieu et assurance sans précédent contre toute sorte de calamités, de problèmes qui rongent le monde. Tel a été le sermon de l’évangéliste Joseph Kamanda le dimanche 10 octobre, diffusé sur la radio « Héritage » émettant de Kinshasa sur la 99.7 FM.
» Le bâton du berger assure« , tel a été le sous-thème du dimanche dernier. Il est question de David, le jeune berger, petit enfant, oint par Samuel pour succéder à Saül mais qui était envoyé par son père au champ de bataille pour un soutien moral et un ravitaillement en nourriture à ses frères et au chef de l’armée israélite. Ce, après 39 jours au front mais sans que le combat proprement dit n’eut commencé car sur le lieu, le géant Philistin Goliath avait changé le style de combat.
Goliath a mis en avant l’opposition individuelle en lieu et place de la confrontation collective comme à l’accoutumée. Ainsi, aucun Israélite ne s’était permis de l’affronter.
Ce n’est qu’au 40è jour que David après s’être imprégné de toute la situation se décida de se lancer dans la bataille.
A en croire, le prédicateur, pour combattre, David devrait avoir le feu-vert de Saül car c’était avant tout son combat. Cependant, il a comme les autres fils d’Israël, eu très peur de Goliath.
BERGER RIME AVEC REJET DE L’ ÉPÉE POUR ÊTRE EN PAIX
Pour la bataille, Saül a offert à David son armure. Le jeune enfant ne s’est pas senti dans sa peau avec cet arsenal militaire, lui qui était berger, habitué à se retrouver dans la brousse et paître les brebis.
« David ceignit l’épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n’avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül : Je ne peux pas marcher avec cette armure, je n’y suis pas accoutumé et il s’en débarrassa. Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mis dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s’avança contre le Philistin » 1 Samuel 17, 39-40.
David, en véritable berger devant son troupeau, avait à sa main le bâton. Ce dernier permet de recadrer la brebis qui s’éloigne de la voie tracée, de se défendre lorsqu’un danger survient devant lui, défendre son troupeau. Dans la même optique, le bâton montre la direction, oriente tous ceux qui sont derrière le chef de file.
L’épée était un véritable obstacle pour lui, qui dans sa fonction quotidienne n’était que berger. Il ne pouvait que se munir de ses propres instruments que sont le bâton, la fronde et les pierres.
S’ACCROCHER AUX PRINCIPES SACRO SAINTS
L’évangéliste Joseph Kamanda a attiré l’attention des fidèles de l’église Pierre Angulaire sur certains principes sacro saints. Ne pas s’en passer en voulant à tout prix agir comme les autres.
» Bien aimés, très souvent beaucoup de choses nous échappent parce que nous ne voulons pas nous munir de ce que le Seigneur a mis à notre disposition. Nous voulons agir comme les autres. Il y a des principes sacro saints. Un berger ne peut pas se passer de son bâton« , a-t-il martelé.
UN COMBAT DE PAROLE AVANT TOUT
Le bâton symbolise la parole de Dieu. Le combat entre les Philistins et les Israélites était avant tout, celui de la parole. Car, Goliath les malmenait systématiquement par une escalade verbale pendant plusieurs dizaines de jours. Ainsi, David rétorqua: « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien « .
Il était sûr que de sa bouche, sortaient de bonnes paroles qui rassuraient toute la vie.
Fort de situations extrêmement difficiles vécues jadis, avec au passage le fait de ravir la brebis dans la gueule du lion, David était convaincu que tout irait bien.
Son discours a suscité la curiosité des autres.
Une question qui traduit un signe de rabaissement dans le chef de Phistin dans ce combat de langage.
Le Philistin Goliath dit à David: » Suis-je un chien pour que tu viennes à moi avec des bâtons ? Et après, l’avoir maudit par ses dieux ». 1 Samuel 17, 43.
CAP SUR LES VERTS PÂTURAGES
Du haut de la chair, l’évangéliste Joseph Kamanda a invité les chrétiens à comprendre le langage du Seigneur, maîtriser sa parole, car c’est au travers d’elle qu’ils suivront la bonne direction pour avancer en toute sérénité ; la possibilité de voir ce qui se passe, qu’ils seront ramenés à l’ordre s’ils sont tentés de dévier le vrai chemin.
L’ assurance sera de mise tout en sachant que l’Éternel conduit vers le vert pâturage, les eaux paisibles, dans la sainte demeure et pour y rester.
La parole de Dieu, seule, peut ordonner, discipliner, orienter, diriger, parfaire, bénir, remettre de l’ordre, créer tout sauf rien.
On rappelle que le thème général du mois d’octobre dans l’église chère au Berger Flory Kabange Numbi est » l’ Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien », tiré de Psaumes 23, 1. Gloire BATOMENE