(Par l’Evangéliste Colin NZOLANTIMA)
Le présent texte fait suite à notre article publié dans l’édition de « Forum des As » du 11 octobre courant. Nous avons, en effet, parlé de la fonction du roi, du sacrificateur et du prophète. Un roi (un gestionnaire, un responsable) devrait avoir une meilleure connaissance de ses attributions et pouvoir développer une vision de sa révélation.
CONNAIS-TU LES LOIS DU CIEL ? REGLES-TU SON POUVOIR SUR LA TERRE ? Job 38.33
Il existe sept domaines importants pour influencer une communauté : la famille, l’éducation, le gouvernement, la communication publique, la célébration- les arts, les divertissements, le sport-, l’économie (la science, la technologie, le monde médical et les affaires), les institutions religieuses.
Nous abordons à cet effet, le sujet de la célébration.
LA CELEBRATION (Les arts, les divertissements, le sport). Les moments de réjouissances et de divertissement doivent être liés aux valeurs, à la bonne connaissance et à la maîtrise de l’activité afin d’influencer la société.
L’ignorance de l’impact des agissements des acteurs et de leurs conséquences dans la communauté ont été à la base de plusieurs dérives.
En lisant le livre de Loren Cunningham intitulé «Nous pouvons éradiquer la pauvreté biblique aujourd’hui», l’auteur y écrit : «Les arts ont également prospéré lorsque davantage de gens ont lu la Bible. Les histoires de la Parole de Dieu ont inspiré certains des artistes les plus talentueux tels que Michel-Ange avec le plafond de la Chapelle Sixtine, le portrait de Rembrandt se montrant lui-même en train d’aider à crucifier Jésus, Le tableau de la Cène de Leonard de Vinci».
Les Ecritures ont également inspiré des chercheurs dans l’art d’Orphée, tels que George Friedrich Haendel qui a écrit «Le Messie» avec le chœur de l’Alléluia, Johannes Sébastian Bach…
Un mot au professionnel des arts et des divertissements (p 164 Modèles pour la Société Landa Cope), les professionnels devraient comprendre que leurs activités devraient célébrer la beauté et la joie. Notre art devrait influencer notre environnement, peu importe notre conviction religieuse ou philosophique.
En RD Congo comme dans plusieurs pays, bien de dérives sociétales se sont propagées et ont été véhiculées par la perversion de la célébration, par des artistes devenus un modèle pour la majorité d’analphabètes dont regorge le pays. Ces comportements se sont manifestés dans la musique, le sport, l’art… La jeunesse est souvent influencée par ces acteurs.
LE CONSERVATOIRE DE MUSIQUE EN RDC
C’est ainsi que nous avons assisté à l’inauguration du Conservatoire de Musique Joseph Diangienda Kuntima le 15 octobre 2021 sur Makanza, dans la commune de Ngiri-Ngiri. En effet, un conservatoire est un établissement où l’on enseigne les disciplines ou œuvres musicales, la danse, l’art dramatique.
Cette initiative certes, privée, du Maestro Armand Diangienda Wa Basolele, revêt un intérêt national… cette école de musique, par excellence est un ouvrage pionnier en Afrique subsaharienne. Particulièrement en Afrique centrale, qui fait la fierté de la RDC, dotée, pour la première fois de son histoire, d’une structure culturelle qui s’ouvre à la coopération internationale, aux échanges avec les partenaires du domaine et pour la jeunesse congolaise, une école de formation, de perfectionnement et d’encadrement dans l’art musical…
Plusieurs acteurs de la célébration n’ont pas eu une formation adéquate ou encadré par la rue avec toutes les antivaleurs qu’ils véhiculent consciemment ou non. C’est une vision que chacun de nous devrait porter et continuer à soutenir.
Ce cadre permettrait à nos enfants de recevoir une formation adéquate. Les autorités politicio-économico-administratives devraient profiter de ce conservatoire pour y envoyer leurs membres et leurs enfants.
LES VERTUS DE LA CELEBRATION
Toute célébration doit être liée à un ministère, une vocation, une passion et compassion.
A cet effet, elle contribuera au développement de la communauté par ses vertus et transmission de valeurs. A ce jour plusieurs célébrations sont liées à la perversion et à l’indécence. L’immoralité dans les œuvres culturelles pollue l’âme de la nation. Elle fait partie des valeurs subliminales. Elle détruit la communauté.
En Norvège, Hans Nielsen Hauge avait instruit ces vertus dans la société. En Suisse, Jean Calvin a impulsé la notion de beauté au sein de la population. Il faudrait contempler la beauté du paysage helvétique que tous les Suisses, peu importe leurs opinions, devraient préserver.
Les autorités politiques devraient veiller sur le caractère des messages transmis par ces acteurs. Si possible, procéder à la censure.
L’ORDRE ET LA BEAUTE
Dieu est un Dieu d’ordre et de beauté. Nos différentes communautés devraient partager cette vision à leurs fidèles et compatriotes. Le roi (le responsable) devrait veiller par sa connaissance de sa culture et des valeurs intrinsèque de sa société, à la transmission de la pudeur, de la décence, de la moralité dans toute activité de célébration. Tous les acteurs (sportifs, artistes, peintres, musiciens…) doivent être rois, sacrificateurs et prophètes (une bonne vision et orientation de la société.