Le Bureau entériné de la CENI présidé par Denis Kadima est dans un blocage fonctionnel même si Félix Tshisekedi, Président de la République prenait le risque de l’investir par une Ordonnance aussi longtemps que le FCC de Joseph Kabila n’aura pas désigner ses trois délégués pour pourvoir à la vacance des postes manquants. D’où des informations en circulation faisant état qu’enfin le FCC a nommé ses trois représentants au Bureau de la CENI.
Information démentie à la minute même hier à la kabilie par la voix de Geneviève Inagosi, élue de Wamba. Le FCC n’enverra pas ses délégués à cette mascarade de Bureau de la CENI de Denis Kadima, tonne-t-elle car son exigence n’a pas changé d’un iota qui est de ramener à la case-départ toute cette procédure de désignation, c’est-à-dire le consensus de huit confessions religieuses comme prescrit dans la «Charte» de cette sous-composante de la Société civile. C’est cela ou rien du tout.
Mais attention, sur cette question de la désignation de Denis Kadima, cette position radicale du FCC qui est de l’Opposition est totalement partagée par «Ensemble pour la République» de Moïse Katumbi Chapwe et l’UNC de Vital Kamerhe qui, eux, sont de la majorité de l’union sacrée.
Ce qui doit faire réfléchir Félix Tshisekedi pour lui montrer qu’il vient d’engager son pays dans une voie sans issue par ce coup de force d’entérinement de Denis Kadima à l’Assemblée nationale samedi dernier sans un PV dûment signé par le Présidium de la sous-composante confessions religieuses assuré par la CENCO, comme Président et l’ECC comme Vice-Président. On entend aussi, chose bizarre, certains acteurs même à la Société civile demander à Félix Tshisekedi d’investir le Bureau-Kadima dans les meilleurs délais pour qu’il se mette au travail car on a perdu trop de temps.
Cet srgument est spécieux car les mêmes acteurs de la Société civile étaient au-devant du mouvement de colère de la population contre l’entérinement de Ronsard Malonda par l’Assemblée nationale du Bureau du FCC Jeanine Mabunda Lioko.
A l’époque, ce qui était reproché à cet entérinement de Ronsard Malonda et que le chef de l’Etat a bien exprimé dans son courrier adressé au Bureau de la Chambre basse est l’absence de consensus à la sous-composante confessions religieuses et le défaut de qualité dans le chef de celui qui a signé le PV de désignation qui n’est pas membre du Présidium. On refuse de voir que c’est le même scenario étant donné qu’il y n’a pas eu consensus de huit confessions religieuses et que Dodo Kamba, qui a signé le PV de désignation de Denis Kadima n’est pas membre du Présidium.
Au point que les observateurs lucides s’interrogent pour savoir si un Bureau d’une centrale électorale qui est le pouvoir organisateur des élections est mise en place sans un minimum de consensus dans la sous-composante «confessions religieuses et en violation de l’article 6 de leur propre «Charte» qui stipule que c’est le Présidium qui signe le PV de désignation et qui le dépose à l’Assemblée nationale. Si ce Bureau-là qui est passé par de flagrantes irrégularités, peut organiser les élections transparentes, crédibles, apaises et pluralistes comme l’attend le peuple congolais. La question reste entière. KANDOLO M.