Lancement de l’atelier d’évaluation des recommandations de l’ONU sur les Droits de l’homme en RDC

Le ministre des Droits humains, Albert-Fabrice Puela a ouvert, hier jeudi 21 octobre, l’atelier de deux jours sur l’examen périodique universel sur les droits de l’homme. Il est question, pour les participants, d’évaluer le degré de mise en œuvre des recommandations de l’ONU à la RDC sur le respect des droits de l’homme.

Dans son mot au cours de la cérémonie d’ouverture de ces assises, Albert-Fabrice Puela a affirmé que des progrès sensibles ont été constatés en RDC avec une diminution des violations des droits de l’homme de manière générale. 

«Mais des grands défis demeurent. Notre volonté, en tant que ministre des Droits humains, de mettre fin à ce cycle de violations, partout où elles se produisent, mais aussi celle du gouvernement, sous le leadership de son excellence Monsieur le Président de la République, est clairement affichée et nous ne cesserons de saisir notre bâton de pèlerin pour que les choses changent réellement», a-t-il déclaré.

Le ministre des Droits humains a saisi cette occasion pour réaffirmer la détermination du Gouvernement de la République à mettre en œuvre les mécanismes de justice transitionnelle. Il a annoncé que les experts qui travaillent actuellement sur la situation des droits de l’homme au Kasaï seront déployés dans les autres coins de la RDC.

«La mise en œuvre de la justice transitionnelle dans notre pays constitue donc un axe essentiel de notre politique visant non seulement à mettre fin à l’impunité mais aussi et surtout de placer les victimes au centre de la réflexion», a-t-il indiqué.

Il a émis de vœu de voir cet atelier qui réunit différentes parties prenantes au niveau institutionnel, la société civile et les partenaires internationaux puisse permettre de faire le bilan sur le taux de réalisation des recommandations adoptées par la RDC lors du dernier cycle de cet examen périodique, en vue de renforcer la mise en œuvre et contribuer à une feuille de route inclusive.

Prenant part à cette cérémonie d’ouverture, l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Marc Châtaigner, a affirmé qu’à travers cet atelier, le ministre des Droits humains démontre la ferme volonté du gouvernement congolais d’œuvrer en faveur de l’amélioration de la situation des droits de l’homme en RDC.

«La situation dans l’Est de la RDC nous interpelle parce qu’il s’agit des violations massives des droits de l’homme, des droits des femmes, l’utilisation du viol et de la violence sexuelle comme arme de guerre. L’efficacité de l’État de siège repose aussi sur le respect des droits humains. Nous ne gagnerons jamais la guerre en utilisant les armes de nos adversaires, en utilisant les instruments de terreur contre le terrorisme», a-t-il affirmé.

Pour l’ambassadeur du Royaume de la Belgique en RDC, l’organisation de cet atelier témoigne aussi de la volonté de la RDC, à travers le ministre des Droits humains, de collaborer pleinement avec les mécanismes internationaux des droits humains.

Dans son intervention, le directeur du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) a plaidé pour un Comité interministériel des droits humains doté des moyens logistiques et financiers adéquats pour mener à bien sa mission de préparation des rapports, de coordination entre les différentes parties prenantes et de plaque tournante de gestion des informations sur la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel.

L’examen périodique universel a été institué en 2006 par la Résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il permet de passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Orly-Darel NGIAMBUKULU

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