La grève des enseignants continue son bonhomme de chemin à l’école Bienheureuse Anuarite

La grève des enseignants continue son bonhomme de chemin dans plusieurs écoles publiques et conventionnées catholiques de la RDC. C’est le cas à Bienheureuse Anuarite à l’UPN, un établissement scolaire implanté dans la commune de Ngaliema.

Les cours proprement dit ne se donnent pas, le mot d’ordre de l’intersyndicale est respecté à la lettre. Telle est la réalité sur place où les professionnels de la craie rangent leurs craies.

Sur place, en effet, des enseignants flânent dehors dans la cour de l’école, conversant aussi bien sur la gratuité de l’enseignement que sur la publication des résultats de l’Examen d’État  édition 2021, le Registre des appareils mobiles (RAM) et autres sujets.

Dans plusieurs salles, les Bleu et Blanc sont plongés dans l’oisiveté. Les quelque professionnels de la craie qui sont là font tout sauf dispenser la leçon.  C’est ce qu’atteste un élève de 6ème latin-philo.

« Il y a la grève. Les professeurs n’enseignent pas. Ce lundi, nous étions plus ou moins cinquante élèves dans notre salle. Mais les cours ne se donnent pas. Je demande au Gouvernement de décanter la situation en faveur de ceux qui sont sensés nous former. Ce sont des pères de famille, des mamans dans le foyer, bref des responsables. La gratuité, c’est une bonne chose cependant tout travail mérite un salaire décent. Les moyens doivent suivre, sinon c’est anormal », a fait savoir Modeste Kiongo.

Les enseignants sont déterminés, du moins jusqu’ici à maintenir la grève pour que le Gouvernement, à travers le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), respecte ses engagements d’hier. C’est le cas de la paie des 2ème et 3ème paliers, la mécanisation de Nouvelles unités ainsi que d’autres revendications salariales.

Depuis le lancement de la rentrée scolaire, le lundi 4 octobre, les enseignants des institutions publiques et conventionnées catholiques ont amorcé la grève pour obliger le Gouvernement à mettre en application leurs revendications salariales.

Certains enseignants du Collège Boboto et du Lycée Bosangani ont été désactivés du service de paie pour avoir boycotté les cours. Une décision qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Gloire BATOMENE

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter