La Coalition nationale de l’éducation pour tous (CONEPT/RDC) a lancé, hier mardi 5 octobre, la campagne de plaidoyer pour le financement intérieur et innovant de l’éducation.
L’occasion a été propice pour rappeler au gouvernement congolais la nécessité d’honorer ses engagements pris au niveau international en vue d’améliorer la qualité de l’éducation dans le contexte de la gratuité.
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue hier à Kinshasa, le coordonnateur national de la CONEPT/RDC Jacques Tshimbalanga a convié le Gouvernement à consolider la gratuité de l’éducation de base, et à s’impliquer pour améliorer la qualité et la pertinence des enseignements.
D’après lui, la qualité de l’éducation se détériore « suite à la démotivation des enseignants faiblement rémunérés et traités de manière inéquitable« . Il s’attend aussi à voir « s’accélérer l’alphabétisation de masse des adultes en tant que composante de l’éducation de base ».
A travers Jacques Tshimbalanga, le Conept exhorte le Gouvernement à soutenir les organisations de la société civile du secteur de l’éducation appellent le gouvernement à s’investir pour accroître le financement public de l’éducation. Aussi, devra-t-il mettre en place « des mécanismes alternatifs innovants et durables pour combler le gap indispensable à la consolidation de la gratuité de l’éducation », à soutenir le secteur de l’éducation nationale en maintenant la part des allocations budgétaires pour le secteur au-dessus du seuil de 20% du budget national entre 2021-2025.
A en croire Jacques Tshimbalanga, la RDC dispose d’importantes ressources naturelles dont elle devrait se servir pour suppléer les efforts du Trésor public dans le financement de l’éducation, avec un focus sur l’éducation de base. Mathy Musau