Denise Nyakeru organise une table ronde pour un fonds de réparation des victimes des violences sexuelles

La Première Dame, Denise Nyakeru, organise, du 20 au 21 octobre prochain,  une table ronde inclusive sur la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur  des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en  République Démocratique du Congo du Congo. 

Ce forum aura comme objectif  principal, inciter les parties prenantes à un dialogue sur les  préalables à la mise en place d’un fonds de réparation pour les victimes mais aussi à réfléchir sur la formulation d’une politique nationale de réstauration efficace. C’est ce que renseigne un communiqué de presse du bureau de l’épouse du Chef de l’Etat.

De façon concrète, cette table ronde sera l’occasion pour la First lady, de porter, en tant que championne des Nations Unies pour la prévention des violences sexuelles liées au conflit, la voix d’espoir pour les victimes des violences sexuelles au plus haut niveau. Pour les survivants, saisir l’opportunité pour faire entendre leurs voix auprès des décideurs politiques et de participer activement au processus d’élaboration de la politique de réstauration ainsi qu’à la mise en place du fonds de réparation.

Il sera question pour la société civile, de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès du Gouvernement et de la Communauté internationale pour l’octroi des facilités de réparations en faveur des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves commis en RDC.  Les Agences du Système des Nations Unies vont, quant à elles, encourager et  soutenir le Gouvernement de la RDC à concrétiser son action visant à restaurer les victimes de  violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves; pour les experts des organisations nationales et internationales, d’apporter conseils  et assistance technique en vue de l’opérationnalisation du fonds de réparation des  victimes.

creation d’un fonds de reparation des victimes

Enfin, le Gouvernement devra s’engager sur la base des recommandations formulées  par les survivant(e)s et des propositions constructives des participants, à accélérer le processus d’adoption d’un décret portant création du fonds de réparation des victimes et, compte tenu de l’urgence, à intégrer ces paramètres dans la future loi nationale de réparation à présenter pour adoption au Parlement.

Ainsi, cette table ronde sera un cadre idéal qui permettra à toutes les forces vives  engagées dans la lutte contre les violences sexuelles et autres crimes graves de consolider leurs actions et de travailler ensemble car « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin« .

Ces assises de deux jours regrouperont des survivant(e)s, les organisations de la société civile qui luttent contre les violences basées sur le genre (VBG),  les spécialistes dans la prise en charge holistique des victimes, les organismes  internationaux œuvrant dans la lutte contre les violences sexuelles, les agences du  Système des Nations Unies, les membres des représentations diplomatiques en poste à Kinshasa, les parlementaires et les membres du gouvernement. Mathy Musau

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