La Cour constitutionnelle, siégeant en matière de prestation de serment, reçoit à son audience publique et solennelle de ce mardi 26 octobre, à 14 heures, le serment de nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), investis par ordonnance présidentielle, le week-end dernier.
Après cette cérémonie de prestation de serment à la Cour constitutionnelle, le nouveau bureau de la Ceni dirigé par le président Denis Kadima pourra prendre officiellement les commandes de la Centrale, après la cérémonie de remise et reprise avec l’ancien bureau piloté par Corneille Nangaa.
Les nouveaux animateurs de la Ceni ont été désignés, le samedi 16 octobre dernier, par l’Assemblée nationale, après avoir entériné le rapport de la commission paritaire chargée de trancher sur le dossier Ceni. Hormis le poste de président, 11 autres membres ont été désignés sur un total de 15 pour organiser les élections de 2023. Les trois autres postes reviennent à l’opposition qui n’a pas désigné de candidats, en signe de protestation.
Le nouveau Bureau de la Ceni travaillera dans une atmosphère très agitée, d’autant plus qu’il ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique, même au niveau de la société civile. Les huit confessions religieuses n’ont pas réussi à s’accorder autour de la personne qui devrait présider cette institution d’appui à la démocratie. Pour l’église catholique et l’ECC, la crédibilité de Denis Kadima à ce poste posait problème. Un point de vue qui a été soutenu par le FCC et Lamuka, ainsi que certaines organisations de la société civile. Rocco NKANGA