Après avoir prêté le serment, Denis Kadima prend officiellement les rênes de la Ceni

La nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), conduite par le président Denis Kadima Kazadi, est entrée officiellement en fonction, ce mardi 26 octobre, à l’issue d’une cérémonie de prestation de serment à la Cour constitutionnelle. Le nouveau président de la Centrale électorale s’est dit heureux de remplacer l’homme qui a innové en apportant la machine à voter

Tenant le drapeau de la République, les douze membres de la Ceni, dont 5 membres du Bureau, ont passé tour à tour devant les Haut magistrats de la Cour constitutionnelle pour s’engager solennellement à respecter les lois de la République démocratique du Congo, « de ne pas nuire à l’indépendance, à la neutralité, à la transparence et à l’impartialité de la Ceni », mais aussi de garder le secret le vote, même après cessation de leurs mandats.

C’était en présence du premier Ministre Sama Lukonde, du président du Sénat Modeste Bahati, ainsi que du président sortant de la Ceni, Corneille Nangaa et de plusieurs invités de marque.

Après cette cérémonie, la nouvelle équipe de la Ceni et le bureau sortant se sont retrouvés à l’hotel Beatrice pour un moment de convivialité. 

Dans son speech, le nouveau président de la Ceni Denis Kadima s’est dit content de remplacer Corneille Nangaa à la tête de la Ceni.  « Il est important de réussir le processus électoral en RDC ensemble, a-t-il rappelé.  Quand ça ne réussit pas, nous sommes instables et la crise de légitimité s’installe.  Nous ne pouvons plus nous l’offrir.  C’est vraiment important de travailler la main dans la main.  Je suis content de succéder à Corneille qui a innové dans notre système électoral en apportant la machine à voter.  Je le lui ai dit au lendemain des élections de 2018, que je n’en revenais quand j’ai voté, j’ai eu le bulletin et j’ai mis dans l’urne.   C’est une innovation qu’il faut vraiment reconnaitre et apprécier parce que ça fait de nous un leader en Afrique en matière de système électoral, particulièrement de la  technologie électorale. »

Et de poursuivre : « J’allais vraiment vous remercier d’être venus si nombreux.  J’étais à la Cour constitutionnelle, on a failli même m’écraser tellement il y avait une foule.  Je me suis dit si je suis si populaire, il a failli que je crée même un parti politique.  Mais ce n’est pas ça l’idée, l’idée c’est plutôt d’être l’arbitre des partis politiques ».

Les membres de la Ceni dispose d’une période d’un mois pour déclarer leur patrimoine au niveau de la Cour constitutionnelle.  Trois postes restent à pouvoir dans cette équipe pour totaliser 15 membres.  Deux membres au niveau du Bureau pour les postes de deuxième vice-président et de questeur et un autre membre au niveau de la plénière.  Rocco NKANGA

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter