Dans une déclaration conjointe hier mardi, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Canada, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Japon, la Suède la Norvège…encouragent les parties prenantes à se concerter en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections.
Le dossier CENI (Commission électorale nationale indépendante) cristallise l’actualité politique en RD Congo. Après leur entérinement le samedi 16 octobre par l’Assemblée nationale et leur investiture le vendredi 22 octobre par ordonnance présidentielle, Denis Kadima et les 11 autres nouveaux membres du Bureau de la Centrale électorale ont prêté serment hier mardi 26 octobre, devant les magistrats de la Cour constitutionnelle à Kinshasa.
Cette onction suprême de Hauts magistrats aux membres de la Centrale électorale, constitue l’ultime étape franchie qui permet ainsi à cette institution d’appui à la démocratie, de se mettre dorénavant au travail. Ce, en dépit du fait que certains postes réservés à l’opposition parlementaire incarnée par le Front commun pour le Congo (FCC), restent encore à pourvoir. Car, cette plateforme loyale au Président de la république honoraire Joseph Kabila, s’’est déclarée non partante.
DES ELECTIONS DANS LES DELAIS
Quelques heures seulement après l’investiture du nouveau bureau de la CENI, plusieurs réactions ont été enregistrées, tant au niveau interne qu’externe. La plus notable est celle de la Communauté internationale qui réaffirme son soutien au Gouvernement congolais pour l’organisation des élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution. Soit, 2023.
Dans une déclaration conjointe signée hier, mardi 26 octobre, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Canada, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Japon, la Suède, la Norvège, la Grèce, l’Italie, le Pays-Bas, le Portugal, la Tchéquie, l’Espagne, la Suisse ainsi que l’Union européenne, encouragent la CENI à renforcer sa redevabilité et l’ensemble des parties prenantes à se concerter, en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections.
Par ailleurs, ces pays que d’aucuns sous les tropiques appellent Communauté internationale, dans sa déclaration dit saluer le souhait exprimé par le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi, en rapport avec la demande d’une Observation électorale internationale. Se montrant favorable à ce vœu de l’homme du 24 janvier 2019, les dix-sept pays cités ci-dessus ainsi que l’Union européenne, disent cependant, étudier les modalités pour répondre à l’invitation de Fatshi à l’accompagnement du processus électoral. Grevisse KABREL