*Ces pourparlers se veulent inclusifs et vont au-delà de l’institutionnel, a précisé Jean Marc Châtaigner au terme d’un tête-à-tête hier avec Bahati Lukwebo.
Le représentant de l’Union européenne (UE) en RDC annonce la tenue, le 30 septembre prochain, d’un dialogue politique entre son institution et la RDC. Il l’a affirmé au sortir d’une audience avec le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, hier lundi 13 septembre.
Ce fut un échange fructueux entre les deux personnalités. Pour la bouche autorisée de l’Union européenne en RDC, ce dialogue qui se veut politique sera inclusif en ce qu’il impliquera le Gouvernement, les institutions parlementaires et les organisations de la société civile.
» Nous avons parlé de différents sujets liés à la coopération qui unit la RDC à l’Union européenne, notamment du futur dialogue politique qui va se tenir entre la RDC et l’Union européenne le 30 septembre prochain. Ce processus du dialogue politique est inclusif. Il va au-delà du gouvernement et inclut les institutions parlementaires, comme le Sénat, l’Assemblée nationale, et la société civile. C’était pour moi un message important à apporter au président du Sénat« , a-t-il déclaré.
Quel est l’objet principal de ce dialogue ? Est-ce qu’il a vocation à sortir le processus de désignation des animateurs de la CENI de l’impasse dans laquelle il est plongé depuis un certain temps ? Ce dialogue serait-il l’une des étapes de négociations dévant conduire à un glissement pacifique et apaisé ? Difficile de trouver réponses exactes à ce questionnement à ce stade, le diplomate européen s’etant pas beaucoup étendu sur le sujet.
Jean Marc Châtaigner a juste indiqué que plusieurs autres questions de fond ont été abordées au cours de son tête-à-tête avec le professeur Modeste Bahati Lukwebo. Ils ont parlé du processus électoral et de l’accompagnement que l’Union européenne peut lui apporter.
Parlant de la paix à l’Est de la RDC, l’hôte du président du Sénat a affirmé la détermination de son institution à accompagner le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion communautaire des anciens combattants ( DDRCS).
» Nous avons abordé des questions de fond, qui sont importantes, pour lesquelles nous pensons que l’Union européenne va apporter un accompagnement à la RDC qui est, d’une part l’appui au retour à la paix dans l’Est de la RDC, l’accompagnement que nous pourrions apporter sur le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion communautaire des anciens combattants ( DDRCS). Nous assurer qu’il y a effectivement une porte de sortie qui soit là pour les anciens combattants. Nous avons parlé aussi du processus électoral et de l’accompagnement que l’Union européenne pourrait faire par rapport à celui-ci », a-t-il conclu. Orly-Darel NGIAMBUKULU