Le détracteur patenté de Rémy Musungayi Bampale, connu de tout Kananga, ne rate jamais la moindre occasion de pourrir la vie à l’ancien ministre de l’Industrie et PME. Alors que ce dernier n’a pas le don d’ubiquité, quelle n’a pas été la surprise de l’opinion publique kanangaise d’apprendre que Musungayi faisait partie de la délégation venue de Kinshasa pour la relance des travaux de la Chute de Katende. Pure élucubration de l’ennemi qui n’arrête pas de lui chercher des poux dans la tête, bien que chauve.
Comment Rémy Musungayi Bampale peut être, à la fois, physiquement à Kinshasa et à Kananga où il n’a plus jamais remis les pieds depuis les élections de 2018? Telle serait la question que l’autorité coutumière Muanangana Kalamba aurait posée aux colporteurs de cette rumeur, du reste, mieux identifiés, selon des sources à l’ex-Luluabourg.
Puisqu’il est établi que l’élu de Kananga et président du Caucus des députés nationaux du Kasaï-Occidental (première législature) n’était pas de la délégation partie de Kinshasa, composée du député Eliezer Ntambwe et des membres du Cabinet du Président de la République, que cache donc cette cabale ?
Lorsqu’on se rappelle les complots montés pour éliminer physiquement et politiquement le Rapporteur général du regroupement politique AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo, des observateurs ont la certitude que les mêmes adversaires n’auraient pas désarmé et seraient toujours à la manœuvre dont le but est de nuire au Pr Rémy Musungayi Bampale. Ils rappellent, entre autres, l’assassinat en 2013 de Tshikaya, frère de Rémy Musungayi. Les assassins sont en prison jusqu’au jour d’aujourd’hui, indique-t-on.
Ce n’est pas tout. Toujours dans cette entreprise diabolique, on cite aussi la tentative d’assassinat de Rémy Musungayi sur la route de Kabwe, son acheminement à Kinshasa par la Monusco après les élections de 2011 ; plusieurs tentatives d’impliquer le village de Rémy Musungayi se trouvant à proximité du camp militaire de Kananga dans les conflits meurtriers venus du territoire de Dibaya ; essai de calomnier l’ancien ministre de l’Industrie dans la remise de subvention accordée à l’archevêque de Kananga par le Président Joseph Kabila pour la relance de la Biscuiterie de soya de Kananga, Bisoka, située à la mission catholique Ntambwe Saint-Bernard à Kananga.
Mais les images d’archives et la lettre de remerciements adressée au Premier Ministre d’alors, Augustin Matata Ponyo par Mgr Marcel Madila, Archevêque de Kananga dédouanent Rémy Musungayi font taire en même ses détracteurs.
On rappelle que le gouvernement avait accordé une subvention de près de 150 mille USD à l’Usine de biscuits à base de soja (Bisoka) sur les 10 millions USD alloués aux Petites et moyennes entreprises (PME) de cette province. Cette allocation gouvernementale avait été remise par Musungayi Bampale, alors ministre de l’Industrie et PME, aux responsables de la biscuiterie, le 10 janvier 2013, à Kananga. Ce, en présence d’une foule nombreuse massée à la mission catholique Ntambwe St Bernard devant le Gouverneur ai Muamba Kantu La Njila.
Selon l’entourage du Pr Rémy Musungayi, celui-ci en aurait ras-le-bol pour ce complot de trop pour lequel il charge son avocat-conseil de saisir la justice.
Drôle de coïncidence, ces coups-fourrés contre Rémy Musungayi n’ont souvent lieu qu’à l’approche de partage des responsabilités dans la gestion de la chose publique. Cela a été le cas lors de la mise en place du Gouvernement Sama Lukonde où toutes les sources sérieuses donnaient Musungayi Vice-Premier ministre…
Voilà que la machine de diabolisation de Musungayi est à nouveau lancée. Et cette fois-ci la cabale est ourdie contre le Rapporteur général du regroupement politique AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo à la veille de la mise en place dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat. A Kananga, le détracteur habituel de Rémy Musungayi est connu. C’est le même qui revient à la charge. Didier KEBONGO