Le retour de Fatshi au pays vivement souhaité

Les lignes ne bougent toujours pas, quant à la désignation de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). A l’Assemblée nationale les choses semblent ne pas du tout avancer tel qu’on les souhaite. Bien au contraire. La cacophonie persiste. Et cela pour plusieurs raisons. Mais la principale, est l’irrégularité constatée et dénoncée dans toutes les langues locales, dans le fonctionnement de la Commission paritaire, mise en place pour examiner les dossiers individuels des candidats à la présidence de la Centrale électorale.

On reproche à cette commission, le fait de travailler malgré le boycott des députés FCC représentant l’opposition parlementaire. Dès lors que les députés USN (Union sacrée de la nation, Ndlr), la nouvelle majorité parlementaire post-coalition FCC-CACH, ont siégé seuls, l’absence des députés de l’Opposition a donc enlevé à ladite commission, son caractère paritaire. D’où, la persistance de l’impasse. A moins que l’Assemblée nationale n’en décide autrement, en opérant un passage en force. Sinon, la crise est bien réelle.

Dès lors, plus d’un analyste non engagé estime que l’impasse actuelle est suspendue à l’arbitrage du Président de la république qui, malheureusement, poursuit son séjour européen. Autrement dit, l’absence du pays, de Félix-Antoine Tshisekedi, amplifie la crispation actuelle de la situation. On rappelle, à ce sujet, que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC), avaient demandé -non partie à la toute dernière rencontre de la plateforme Confessions religieuses-, avaient demandé de rencontrer le Chef de l’Etat, pour apporter sa conciliation dans ce dossier, en sa qualité de garant constitutionnel du bon fonctionnement des institutions. D’où, le retour au pays, très vivement souhaité du Président Félix Antoine Tshisekedi, pour justement décanter la situation.

Grevisse KABREL

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