José Mpanda plaide pour le redémarrage du réacteur de recherche Trico II et la viabilité de l’OVG

*Avec le secrétaire d’Etat Belge, le ministre de la Recherche scientifique a parlé de la tenue prochaine, à Goma, de la conférence internationale des vulcanologues.

Le développement du secteur de la Recherche scientifique reste la préoccupation majeure du ministre de ce secteur, José Mpanda. C’est dans ce cadre qu’il a participé à la 65ème conférence générale de l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) tenue du 20 au 24 septembre courant, à Vienne, en Autriche.

Le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique José Mpanda a, dans son intervention, plaidé en faveur du redémarrage du recteur Trico II et de la viabilité de l’Observatoire volcanique de Goma (OVG).

« Concernant le réacteur de recherche Trico II, le processus de sa modernisation continue, mais avec des réaménagements intégrateurs impliquant une association des technologies fondées sur les accélérateurs de particules. Ces dernières étant plus flexibles et moins contraignantes à mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne la sécurité des installations et la sûreté de leur fonctionnement« , a déclaré le ministre congolais de la Recherche scientifique et innovation technologique.

ACCOMPAGNEMENT DE L’AIEA

José Mpanda a profité de la tribune de la 65ème conférence de l’AIEA pour solliciter l’accompagnement de cette agence dans le cadre de ce projet qui exige des investissements conséquents, avant de la remercier pour son projet Covax qui a permis à la RDC de bénéficier d’outils de diagnostic et d’analyse indispensables à la gestion de la santé publique.

Aussi, a-t-il réaffirmé la détermination de la RDC à poursuivre la mise en œuvre du partenariat avec les USA et l’AIEA, dans le cadre du renforcement de la sécurité nucléaire.

On rappelle que le séjour de José Mpanda à Vienne n’a pas été de tout repos. Il a rencontré, tour à tour, deux hauts responsables de cette Agence. Il s’agit d’abord rencontré le directeur général de l’AIEA, Dr Rafael Mariano Grossi, ensuite le directeur de la division Afrique au département de la coopération technique de cette agence, le professeur Shaukat Abdulrazak.

LUTTE CONTRE LE CANCER

Il était question avec les deux personnalités de passer en revue les différents aspects liés entre autres aux projets de coopération entre la RDC et l’AIEA. Durant les échanges, Me José Mpanda est revenu sur le dossier du redémarrage du réacteur Trico II qui implique l’accompagnement de l’AIEA. Il a plaidé pour le projet de lutte contre le cancer en RDC.

En réaction au plaidoyer du ministre de la Recherche scientifique, le DG de l’AIEA, le docteur Rafael Mariano Grossi, a révélé son ambitieux projet de lutte contre le cancer en faveur des pays africains qu’il compte présenter aux bailleurs de fonds pour l’année prochaine.

« Il y a 23 pays en Afrique qui n’ont aucun dispositif de dépistage ni de traitement de cancer et c’est inacceptable« , a déclaré l’Argentin Mariono en rassurant qu’il va se battre techniquement pour que son projet soit adopté. Il demande cependant à Me José Mpanda Kabangu dont le pays (RDC) a la présidence de l’Union africaine de mener un lobbying et un accompagnement politiques pour l’aboutissement de ce projet salvateur en faveur des pays africains.

NÉCESSITÉ D’AVOIR UN SERVEUR DE SURVEILLANCE DU VOLCAN AU NIVEAU NATIONAL

Rafael Mariano Grossi a aussi annoncé son probable voyage, dans les prochains jours, à Kinshasa, pour parler de vive voix de ce projet avec le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.

A Bruxelles, en Belgique, José Mpanda a eu, jeudi 23 septembre, des entretiens avec les responsables du Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren. Outre son aspect de conservation du patrimoine culturel, 80% des activités de ce musée sont orientés dans le domaine de recherche scientifique.

C’est dans ce cadre qu’il est partenaire de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) dans la surveillance du volcan Nyirangongo.

Il a, avec les responsables de ce musé, établi un plan stratégique pour une longue durée. Ils ont aussi réfléchi sur comment placer un autre serveur de surveillance du volcan Nyirangongo à Goma au lieu qu’il soit seulement à Luxembourg où toutes les données sont centralisées. Me José Mpanda a, à l’occasion, demandé que la gestion du volcan soit ouverte à d’autres partenaires intéressés.

CONFÉRENCE SUR LE VOLCAN

Le ministre de la Recherche a enfin eu des entretiens, le jeudi 23 septembre, avec Thomas Dermine, secrétaire d’Etat belge pour la relance et les investissements stratégiques, chargé de la politique scientifique. Ils ont échangé sur l’organisation dans les prochains jours, à Goma, de la conférence internationale des vulcanologues et sur certains projets scientifiques qu’ont certains centres de recherche de la RDC, notamment sur la digitalisation des données cartographiques en ce qui concerne l’Institut géographique du Congo (IGC) et le projet SIFOR – INERA, à Yangambi sur l’étude de bois.

C’est dire que le ministre José Mpanda continue de déployer les efforts pour faire de la recherche scientifique le véritable moteur du développement de la RDC. Orly-Darel NGIAMBUKULU

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