José Mpanda diabolisé pour son regard responsable sur la gestion des ressources du CGEA

Une prétendue pétition est initiée contre le ministre de la Recherche scientifique, José Mpanda. Elle se présente comme émanant des agents du Commissariat général à l’énergie atomique (CGEA). Ce qui n’est pas vrai, martèle le cabinet du ministre de la Recherche scientifique. Il affirme qu’à l’analyser de près, cette «pétition» est l’œuvre du commissaire général Vincent Lunkanda. 

Pour le cabinet du ministre de la Recherche scientifique et Innovation, José Mpanda comme ministre de tutelle, est visé pour son œil regardant sur la gestion des ressources à disposition de cet organe voulu technique.

Le cabinet du ministre de la Recherche scientifique précise que José Mpanda est tout simplement victime d’un système de gestion calamiteuse et opaque des ressources à la disposition du CGEA. Il rapporte que cette «pétition» serait le fruit d’une manipulation concoctée par Vincent Lunkanda qui ne veut pas à tout prix que le patron du secteur ne puisse contrôler la gestion des ressources mises à la disposition de son institution.

REFUS DE L’AUDIT ?

Ce cabinet souligne que les pétitionnaires reprochent au ministre de la Recherche scientifique d’avoir initié un audit administratif et financier du CGEA. Si cela est vrai, il est bien dommage que les agents s’opposent au contrôle de gestion administrative et financière de leur centre par la tutelle qui en a le droit. 

Comment peut-on interdire à un ministre de contrôler un centre sous sa gestion qui récolte des recettes en termes millions USD dans le cadre de l’évaluation de la radioactivité, notamment dans les produits miniers marchands et autres services ? Pourquoi en faire un problème lorsque le ministre de tutelle veut avoir un œil regardant dans le cadre de bonne gouvernance ? Il y a-t-il des fictifs parmi ces agents ? Pourquoi se substituent-ils à la délégation syndicale ? 

Autant de questions que se pose le cabinet du ministre de la recherche scientifique.

Il rappelle que les quotités à payer à l’administration de la Recherche scientifique (secrétariat général, Conseil scientifique national et cabinet du ministre) que les pétitionnaires fustigent au point deux de leur document ont été instituées par les prédécesseurs de José Mpanda qui n’a que deux ans à la tête de ce ministère. 

OÙ EST LE VRAI PROBLEME?

Le cabinet du ministre de la Recherche scientifique souligne que l’ arrêté ministériel de 2011 qui les fixe a été respecté depuis toujours par les dirigeants du CGEA. Pourquoi alors en faire un problème à cet instant ? A cette question, le cabinet du ministre José Mpanda identifie une cause lointaine. Il y voit l’agitation des ennemis de la bonne gouvernance.

Selon le site d’information scooprdc.net, tout le problème part du refus, par le ministre José Mpanda, d’une somme de 200 mille USD lui proposée par les dirigeants du CGEA à titre de ce qu’ils ont appelé «frais d’installation». Cette pratique était visiblement devenue une coutume, rapporte-t-il. Chaque ministre qui arrive a droit à cette enveloppe, question de fermer les yeux sur la gestion des finances de cette structure.

C’est qui est surprenant, a-t-on appris, à cette offre alléchante, José Mpanda a répondu par un non catégorique. Il leur a demandé de retourner avec cet argent et le rétribuer aux agents du CGEA qui avaient des revendications. 

NON A LA CORRUPTION

Le cabinet du ministre de la Recherche scientifique pense que toute la colère à la base de cette prétendue pétition, c’est de rencontrer pour la première fois un ministre qui a résisté à la corruption. 

Pourquoi les agents pétitionnaires ne se donnent pas la peine de savoir l’origine de ces 200 mille USD prétendus de frais d’installation du ministre ? Emargeaient-ils de quelle rubrique du CGEA ? Le cabinet du ministre de la Recherche scientifique multiplie les interrogations.

Il rapporte que Vincent Lunkanda se contentait d’apporter l’enveloppe de quotités comme bon lui semblait et estimait même que c’était l’affaire qui ne pouvait que se limiter qu’au ministre. Ce qui n’est pas le cas avec Me José Mpanda qui veut d’abord que les recettes réellement réalisées soient connues et que la clé de répartition définie par l’arrêté de 2011 jamais abrogé soit respectée. Voilà qui dérange. Voilà qui fait de Me José Mpanda une personne à abattre à tout prix.

INGÉRENCE ?

Un autre élément qui met les détracteurs de José Mpanda mal à l’aise, indique son cabinet, c’est le fait que ce dernier tienne coute que coute que le Comité National de Protection contre les Rayonnements Ionisants soit remis dans ses droits légaux qu’empiètent actuellement le CGEA et ses dirigeants.

Dans leur document, les pétitionnaires reprochent à José Mpanda «l’immixtion et la déstabilisation de leur institution». On l’accuse de s’ingérer dans la gestion quotidienne de leur centre en demandant l’état de la trésorerie.

Quand l’accusation de bloquer des ordres de mission des agents CGEA, le cabinet de José Mpanda précise que le ministre n’a aucun intérêt à le faire, surtout qu’il ne s’agit que des chercheurs qu’il a toujours encouragés pour l’intérêt du pays. 

DÉMARRAGE DU RÉACTEUR TRICO

Les pétionnaires accusent par ailleurs José Mpanda de bloquer le redémarrage du réacteur Trico. Ce qui paraît curieux car c’est bien José Mpanda qui a défendu le dossier au conseil des ministres de février 2020 et obtenu gain de cause. Il l’a d’ailleurs évoqué dans son discours, à Vienne, le mardi 21 septembre dernier, du haut de la tribune de la 65ème Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Soucieux de travailler avec des techniciens, José Mpanda s’est fait accompagner à ce forum des experts dont le professeur en sciences et technologies nucléaires et directeur scientifique du CGEA, Jérémie Muswema et le professeur Sébastien Luyindula, ancien directeur scientifique et actuel chef de division de sciences de la vie au sein de la même institution.            ODN

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