Jean-Félix Mupande ni impliqué ni complice

*Selon les experts du secteur, l’exploitation minière artisanale ne relève pas des missions du Cadastre minier. Celui-ci est chargé de la gestion du domaine et des titres miniers.

Le Département de communication du Cadastre minier, dans une mise au point datée du mercredi 8 septembre, s’indigne de lire sur les sites web de certains médias, une nouvelle campagne de désinformation destinée à manipuler l’opinion publique. Une œuvre, selon les services du Cadastre Minier, des personnes non seulement malinformées, mais aussi ouvertement malveillantes qui publient des âneries sur une prétendue implication, voire complicité de son Directeur Général, Jean Félix Mupande Kapwa dans l’exploitation illicite des minerais à l’Est du pays. 

Le cabinet de Jean-Félix Mupande, Directeur général du Cadastre minier, fait savoir qu’au-delà du fait que celui-ci n’a aucun lien direct ou indirect avec les sociétés ou coopératives épinglées dans ces activités, toute personne familière avec le secteur minier, sait pertinemment bien que l’exploitation minière artisanale ne relève pas des missions du Cadastre Minier. Celui-ci est plutôt en charge de la gestion du domaine et des titres miniers. « Il se limite à recevoir les dossiers de demandes de droits miniers, à les instruire, à en délivrer les titres après leur octroi par l’autorité compétente et à tenir leur registre. Les activités de recherche et d’exploitation qui découlent de ces droits sont strictement règlementées par le Code Minier. Précisément, le Règlement minier a aussi désigné de manière claire, en ses articles 10, 11,12 et 13, les services attitrés, responsables du suivi et de contrôle de ces activités sur terrain. Le CAMI n’en fait pas partie« , souligne le Département de communication du Cadastre minier.

Celui-ci juge « malhonnête d’associer le Cadastre minier, encore moins son Directeur général, aux activités minières artisanales illicites exercées en pleine violation de la loi par des opérateurs clairement identifiés, titulaires de droits miniers ou coopératives minières au moyen des équipements lourds, semi-industriels ou industriels au vu et au su des autorités politico-administratives de la province« .

Acharnement injustifié

S’agissant du cas spécifique de la société « Congo Bluant Mineral« , le registre du CAMI renseigne que celle-ci détient 7 Permis de Recherches (PR) dans les territoires de Mwenga et de Shabunda au Sud- Kivu, qui ne lui donnent pas le droit de se livrer aux activités d’exploitation, mais plutôt à l’exploration pour aboutir à la découverte d’un gisement économiquement exploitable. Agir autrement, constitue une infraction prévue et réprimée par l’article 299 du Code minier.

Le Cadastre Minier, s’étonne de cet acharnement sur la personne de son Directeur général, alimenté par des mensonges noirs cousus avec du fil blanc à l’instar de la fameuse histoire de détournement imaginaire de USD 100 millions inexistants du Fond Minier. Il garde ouvert ses portes ouvertes à toute personne saine d’esprit, et en quête de vérité, et de bonne information au lieu de se contenter des accusations gratuites, des allégations sans preuves des personnes portées sur le sensationnel et toujours promptes à nuire à la dignité de leurs cibles.  Didier KEBONGO

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