Des experts congolais, sénégalais et burkinabés réfléchissent sur une stratégie commune

Plusieurs experts aussi bien congolais qu’étrangers ont entamé l’atelier de quatre jours, ouvert depuis hier mardi 14 septembre, pour réfléchir sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en République démocratique du Congo. Cet atelier  national de consultation sur les projets de stratégie nationale et de plan d’action de prévention et de lutte contre ces deux phénomènes internationaux a ouvert ses travaux à l’amphithéâtre du ministère des Affaires étrangères dans la commune de Gombe.

Organisé par le Comité national de coordination  de la lutte contre le terrorisme international (CNCT), avec l’appui de la Confédération suisse, l’atelier connait la participation de plusieurs experts des questions de terrorisme. Juristes, psychologues, experts en droits humains, en aviation civile, société civile, services de renseignements de l’armée, de la PNC, ainsi que des experts sénégalais, burkinabés en la matière mettent ensemble leurs expériences pour mettre en place des stratégies de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Dans son mot d’ouverture des assises,  François Beya Kasonga, conseiller spécial du Président en matière de sécurité et secrétaire permanent du CNCT/RDC, a souligné que le terrorisme est l’une des graves menaces de la paix et de la sécurité mondiales.

Par conséquent, cet atelier constitue l’expression de la volonté du chef de l’Etat Félix Tshisekedi de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent, deux phénomènes d’actualité qui mettent en péril la paix et la sécurité aussi bien en RDC, en Afrique, qu’à travers le monde.

NE PAS EXACERBER LES DIVISIONS ETHNIQUES, TRIBALES…

Pour sa part, Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC et cheffe de la Monusco, a souligné l’importance de la tenue de ces assises, avant d’énumérer les principaux facteurs négatifs à la base du terrorisme et de l’extrémisme violent. Dans cette lutte contre les deux phénomènes, elle a appelé à ne pas exacerber les divisions ethniques, tribales religieuses, culturelles. Car, dit-il, le terrorisme et l’extrémisme violent s’en nourrissent entre autres.

De son côté, l’ambassadeur de la Suisse en RDC, Roger Denzer, a exprimé sa joie de voir l’engagement des autorités congolaises dans cette approche de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Cette violence est-elle une fatalité ? D’où vient-elle ? Quelles en sont les causes ? Comment l’éradiquer ? Telles sont les questions qu’il s’est posées et qui constituent en quelque sorte le fil conducteur des assises qui doivent, in fine formuler des recommandations aux décideurs. La fin des travaux est prévue pour ce vendredi 17 septembre. Kléber KUNGU

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