Butembo : L’UNFPA renforce les capacités des sage-femmes sur le contrôle des infections en milieux obstétricaux

Les prestataires des services de santé et des sage-femmes de Butembo au Nord-Kivu sont en formation de deux semaines sur la protection et le contrôle des infections en milieux obstétrical et néonatal en vue de limiter la contamination au COVID 19 et prévenir une éventuelle résurgence de la Maladie à Virus Ebola (MVE). Une session organisée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en RDC et le Programme national de la santé de la reproduction (PNSR) du Ministère de la santé publique.

 Pendant deux semaines, l’UNFPA et ses  partenaires animent quatre sessions de formation qui permettront à 104 prestataires de santé et sages-femmes de 8 zones de santé (Butembo, Katwa, Biena, Musienene, Beni, Kalunguta, Manguredjipa et Vuhovi) de renforcer leurs capacités de résilience face aux menaces du COVID-19 et la MVE.

Cette série  de formations se fait dans le cadre de la mise en œuvre des Projets d’Appui à la transition post-Ebola et de réduction de la transmission de la MVE pour des personnes et communautés jadis touchées. Elle est financée par les Fonds CERF RR Ebola et post-Ebola. L’accent est mis sur les autres interventions en cours telles que  l’offre de service en cours sur la Santé de la reproduction (SR), la Planification familiale (PF), les Violences basées sur le genre (VBG) et la Prévention contre l’Exploitation et les abus sexuels (PEAS).

Ces projets ont permis à l’UNFPA d’assurer aux communautés l’accès aux méthodes modernes de contraception dans 24 zones de santé en donnant la priorité aux survivants d’Ebola. Et aussi  de doter les formations sanitaires de plus de quarante (40) tonnes de kits de santé reproductive et matériels médicaux et à plus de 200 000 personnes de bénéficier gratuitement de soins obstétricaux de qualité, du traitement des Infections sexuellement transmissibles, la prise en charge holistique des Violences basées sur le genre (VBG) y compris la réinsertion socio-économique et les kits de dignité.

De plus, ce programme a permis à 100 policiers d’être formés dans la lutte contre les VBG et ces derniers sont chargés à leur tour de renforcer les capacités des autres policiers et au pilotage des mécanismes de prévention et réponses aux VBG dans la police. De même, 223 leaders d’opinion de la société civile ont été formés et mobilisés dans la lutte contre les VBG, en vue de leur implication aussi bien dans le mécanisme de gestion des plaintes que dans la prévention des VBG. MAMOUS

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