Affaire « sextape à l’école »: parents et autorités scolaires interpellés

L’affaire sextape, qui met en évidence quelques élèves du Collège Saint Georges de Kintambo, est aujourd’hui loin de faire jaser seulement les internautes qui la découvrent depuis le week-end. On y voit des vidéos avec des élèves, filles et garçons en uniforme, en pleins ébats sexuels. Ces pratiques immorales qui heurtent les consciences, remettent en cause la véritable problématique de l’éducation de base reçue par plusieurs enfants à la maison.

Cette scène dénote un laisser-aller, une défaillance voire un laxisme dans le chef des tuteurs de ces enfants. Conséquence directe: de  l’immoralité qui couve au sein de notre société à l’instar de la drogue « Bombé« , une bombe qui commence déjà à faire ses premières victimes.

Aux dernières nouvelles, les élèves impliqués ont été exclus définitivement de l’établissement scolaire, le collège Saint Georges. La décision a été annoncée hier mardi 7 septembre par les autorités scolaires en présence de Tony Mwaba, le ministre national de l’EPST.

Sur instruction du ministre de tutelle, ces élèves ne peuvent plus jamais être inscrits dans une école basée sur le territoire congolais. Toutefois une action en justice n’est pas exclue, a dit le ministre, soulignant qu’une autre enquête est en cours pour identifier d’autres Bleu Blanc visibles dans une autre vidéo.

Dans une parcelle béante en effet, probablement un chantier de l’un des élèves dont les parents étaient absents, on voit une fille en uniforme qui s’agenouille, pour pratiquer la fellation avec un élève. On voit bien que quand « le chat n’ést pas là, les souris dansent« .

Sur une autre vidéo, une fille sur scène est l’objet de  partouse de la part de ces condisciples. Scénario qui rappelle l’autre affaire de sextape des élèves de l’école Révérend Kim qui s’était déroulée également loin des installations des écoles en 2019, où une présumée mineure de 13 ans a été violée par ses condisciples.

En somme, en scrutant ces images, ces vidéos jettent du discrédit sur les écoles éclaboussées. Désormais, dans l’opinion, ces écoles risquent d’être perçues comme des hauts lieux du savoir, de l’instruction et de l’éducation.

DES PARENTS DÉMISSIONNAIRES

La famille étant la cellule de base, les parents sont dans l’obligation de bien éduquer leurs enfants, suivre de près ce qu’ils font, surtout à l’ère du numérique, de Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Dans ce  paysage des réseaux sociaux, à savoir Whatsapps, Facebook, Instagram, Tik tok…. il y a des comptes, groupes et groupuscules sur tous les sujets. Pas de tabou.

Ainsi, des enfants qui ne sont pas bien encadrés sont généralement influencés négativement par leurs amis, des camarades, voire les programmes de  certaines chaînes de télévision câblées, la culture occidentale à travers certaines séries télévisées au contenu dépravé.

C’est le cas de Novelas TV où des thématiques sur le vrai amour charnel, l’intérêt, la vengeance, la haine, le luxe, la consommation des stupéfiants sont diffusées à loisir dans ces séries télévisées.

Fragiles, nombre d’adolescents gobent des vidéos obscènes et les textes des chansons osées de musiciens congolais et étrangers que l’on met à longueur de journée et de soirée dans des chaînes. A cela s’ajoute, des sites pornographiques, consultés en aparté par ces mineurs dans leurs smartphones.

Les parents congolais doivent fournir d’énormes efforts pour ouvrir l’œil et le bon pour encadrer leurs enfants dans ce monde du numérique. Certes, le Net n’a pas que le négatif. Il permet aux utilisateurs de consolider des liens, d’échanger. Mais,; les réseaux sociaux utilisés abusivement, deviennent souvent un canal de perdition. « Toute médaille a son revers » et la jeunesse est l’avenir du pays« , dit-on. Gloire BATOMENE

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