SCTP : le DG Masumbuko et son adjoint sollicitent l’intervention de la ministre du Portefeuille

Le Directeur général a.i de la Société commerciale des Transports et des Ports (SCTP SA) et son adjoint Jean-Pierre Bambi sont à la recherche des solutions pour sortir leur entreprise de la misère dans laquelle sont plongés les agents depuis plusieurs années.  C’est dans ce cadre qu’ils se sont entretenus, le vendredi 6 août, avec la ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda.

Les nouveaux animateurs de l’ex-Onatra ont profité de cette occasion pour rappeler à la tutelle administrative, les problèmes qui bloquent la relance de cette entreprise.  Ceux-ci se résument par l’accumulation de plusieurs mois d’arriérés de salaire, le manque de frais de fonctionnement, ainsi que la concurrence déloyale menée tant par certains ports privés que des ports illégaux.

Raison pour laquelle ils ont sollicité l’implication personnelle de la ministre du Portefeuille en vue de résoudre tant soit peu, les difficultés de gestion au sein de cette société.  Conduite par le Directeur général a.i, Jean Masumbuko Mukerengwa et son adjoint Jean-Pierre Bambi Nzita, la délégation de la SCTP a aussi saisi cette occasion pour féliciter la ministre d’Etat Adèle Kayinda pour sa nomination en tant que ministre de tutelle. 

A cet effet, la patronne du Portefeuille leur a rassuré son implication et son intervention afin de trouver de solution à ces problèmes.  Adèle Kayinda leur a aussi prodigué des conseils en leur demandant de demeurer solidaires et de privilégier la cohésion tout en assumant avec patriotisme les responsabilités qui leur ont été attribuées.  Pour le reste, elle a recommandé aux animateurs de la SCTP de transcender leurs divergences et de privilégier une gestion saine, en travaillant en parfaite collaboration avec tous les agents.

La solution à ces différents problèmes, à en croire des agents de la SCTP, doit nécessairement passer par la libération de la créance de la SCTP vis-à-vis de l’Etat congolais, actionnaire unique de ladite société, qui se chiffre à hauteur de 400 millions de dollars. Une partie de cette somme, soit 207 millions USD, a été rachetée par la Rawbank.  Il ne reste que le début de paiement par échéance.  Mais la décote de 25 % exigée par cette banque  est jugée exagérée par les inspecteurs de l’Inspection générale des finances (IGF). 

Ces derniers ont, dans leur rapport, à l’issue d’une mission d’enquête dans cette entreprise, proposé que cette décote soit revue à la baisse.  Voilà pourquoi les autorités de la SCTP sollicitent l’implication de la ministre du Portefeuille pour que cette situation soit vite décantée, en vue de permettre aux agents et cadres de la SCTP de retrouver le sourire longtemps perdu. 

Rocco NKANGA

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